Récemment nommé à la tête de la Société de Développement Touristique de la région Souss Massa (SDR), le directeur général, Abdelkrim Azenfar et son conseil d'administration déclinent, lors de la première réunion, le plan d'action de cette nouvelle structure, pour le compte de l'année en cours. Placée dans le sillage de la recrudescence du conseil régional, cette instance à vocation résolution touristique, se veut un instrument édifiant du rehaussement du secteur, agissant en transversal avec les divers partenaires et en parfaite synchronie et corrélation avec le Plan de Développement Régional Souss Massa (PDR). Longtemps contestée par certains professionnels du domaine, redoutant, sans doute un certain empiètement sur leur tâche et leur vision, cette institution projette de porter sa pierre à l'édifice, dans une démarche globale et intégrée. Détenant son capital, en particulier de l'apport du conseil de la région, ainsi que d'autres intervenants, de degré moindre, notamment l'ONMT, la SMIT, la CDG, la maison de l'artisan et la commune urbaine d'Agadir, la SDR ambitionne de contribuer concrètement au relèvement du secteur, en passage d'essoufflement, à plus d'un titre. Soutenue également par l'appui des autorités locales et de certaines chambres professionnelles, elle aspire à maîtriser la gouvernance pour un meilleur rendement, d'autant plus que les contribuables sont soumis à des contrôles de plus en plus dépouillés et astreignants. Pour cette société anonyme, l'idée est de mettre à contribution le potentiel immense dont regorge la région en la matière, par le biais d'interventions claires et performantes. Il est question, à priori, de favoriser les niches de tourisme à caractère complémentaire, tout en s'inscrivant dans une conception de remise en question et d'innovation. Dans ce sens, selon le DG de cette instance, il s'agirait de mettre en valeur, tout principalement, les atouts majeurs de l'arrière pays de la capitale du Souss, en conformité avec l'approche du Pays d'Accueil Touristique (PAT) de la vision 2020. Cette complicité avec le balnéaire qui occupe une place de choix dans le produit local, permet, sans doute, à cette diversification et l'offre touristique, une assise beaucoup plus attractive. En parallèle, l'intérêt de cette institution se focalise sur d'autres chantiers du secteur de haute importance. Aussi, se penche-t-elle sur l'état de délabrement dans lequel s'ébat une bonne partie de structures hôtelières qui nécessitent rénovation voire démolition et refonte, par le truchement incitatif d'un fonds d'accompagnement destiné à cet effet. De même, le territoire du Maroc profond constitue un souci majeur, en vue de le valoriser sur la base d'un piédestal de données mises à disposition par le PAT d'Imouzzer et en ressortir des projets de qualité en termes de promotion et d'écologie.