Décidément, les bourdes de la présidence du conseil régional de Drâa Tafilalet ne cessent pas de pleuvoir, à grands seaux ! On ne comprendra pas toujours pourquoi la tutelle continue à faire la sourde oreille, face à toutes ces impairs qui font agenouiller un chameau. Hier, c'était la gaucherie des 150 engins de transport qui avait fait couler beaucoup d'encre et bien d'autres bévues attentatoires aux lois et aux procédures en vigueur. Récemment encore, il a encore fait des siennes. Jugez-en de vous-mêmes, chers lecteurs! Il nous est parvenu par les réactions multiples de l'opinion publiques, de la presse locale et de la société civile de la région en question qu'une entreprise cultivatrice des dattes, en particulier une sorte prisée qu'on appelle communément dans le jargon populaire « Majhoul. Cette année, le propriétaire en produit 60 tonnes de cette denrée de haute qualité, soit plus dec4 millions de dirhams, à raison de 80 dirhams le kilo, en prix de gros. Auréolé par ce juteux article, l'entrepreneur s'en est allé vendre sa marchandise dans une grande surface, mais, il s'est avéré que le produit souffre d'une infection nocive. Menacé par une grosse perte, le bonhomme qui croit-on savoir est «lampiste,, s'est adressé à son gendre, en tant que vice-président du conseil régional précité, pour chercher à liquider sa production infectée dans les contribuables de la région. Ce qui fut fait, par l'aval de la présidence, se trouvant en Chine. On a donc convenu que l'acquisition se fait en trois tranches, soit 20 tonnes par lot, pour faciliter l'accomplissement de la transaction illicite. Cependant, une fois le dossier d'engagement déposé à la perception pour ratification de l'opération, le percepteur exigeait le respect de la conformité à la procédure légale, notamment la résolution du conseil dans l'une de ses sessions délibératives, en dépit de la rubrique d'appui des internats et de maisons de bienfaisance. Or, cette décision d'achat de datte n'a jamais été prise dans aucune session et, en conséquence, l'opposition du percepteur était fondée. Aussitôt, cette gaffe volontaire a fait l'effet d'une bombe dans les réseaux sociaux, d'autant plus que cette imposture allait empoisonner des enfants innocents, en raison de la déliquescence du produit. Ce tapage médiatique a fini par alerter l'ONSSA qui, à coup sûr, rendrait un rapport affirmatif de cette altération de la marchandise. Devant l'indignation de l'opinion publique régionale, la présidence, en terre chinoise, a rendu public un communiqué nient carrément cette opération d'acquisition, alors que l'engagement procédé auprès de la perception ne souffre d'aucune contestation. Cette bavure qui s'en prend cette fois-ci aux enfants innocents, serait-elle enfin l'élément irréfutable pour la tutelle afin réagir pour de bon et mettre ces bourdes innombrables ? On verra bien..,