Rapport du Secrétaire général de l'ONU sur le Sahara marocain Le dernier rapport du Secrétaire Général de l'ONU au Conseil de Sécurité a démystifié, une fois pour toute, la propagande entretenue par le « polisario » et l'Algérie, depuis plusieurs années, sur la soi-disant existence de « territoires libérés » à l'Est du dispositif de défense au Sahara marocain, donnant, ainsi, raison à la position du Maroc au sujet du statut juridique et historique de cette partie intégrante du Sahara marocain. En effet, le rapport a informé les membres du Conseil de Sécurité que le «polisario» a déclaré à l'Envoyé Personnel, Horst Köhler, lors de sa visite dans la région en juin dernier, qu'il s'est retiré de manière permanente de la zone tampon de Guergarate et qu'il s'est engagé à ne déplacer aucunes structures à l'Est du dispositif de défense. La volteface forcée des séparatistes est le résultat des injonctions du Conseil de Sécurité, dans sa résolution 2414 d'avril dernier, auxquelles le « polisario » n'avait d'autre choix que d'y obtempérer. Par cette résolution, le Conseil de Sécurité avait exigé «le retrait immédiat» du «polisario» de la zone tampon de Guergarate et l'a sommé de «s'abstenir de se livrer» à ses actes déstabilisateurs à l'Est de dispositif de défense, notamment le transfert de structures administratives dans cette zone. Le Conseil de Sécurité avait adopté ce langage ferme et vigoureux suite à la lettre adressée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Que Dieu L'Assiste, au Secrétaire Général de l'ONU, le 30 mars 2018. A cet égard, le rapport reprend des extraits détaillés de la lettre Royale, notamment que les provocations du « polisario » « visant à changer illégalement le statu quo sur le terrain amèneront le Maroc à agir par lui-même pour préserver le statut de la zone à l'Est du dispositif de défense ». Les soi-disant affirmations de retrait et d'engagement du «polisario» constituent un cinglant revers aux prétentions fallacieuses du mouvement séparatiste au sujet de son prétendu contrôle de la zone à l'Est du dispositif de défense. Elles sont, également, un désaveu des déclarations en fanfare des dirigeants séparatistes de ne jamais quitter Guergarate. Elles représentent, en outre, une reconnaissance définitive et sans équivoque du statut juridique et historique de cette zone, qui, selon les accords de cessez-le-feu, doit être dépourvue de toute présence civile ou militaire, à l'exception de celle de la MINURSO. Table ronde : Guterres appelle l'Algérie à répondre positivement à l'invitation Dans son rapport sur la question du Sahara marocain, publié aujourd'hui, le Secrétaire Général des Nations-Unies, M. Antonio Gutrerres, a informé les membres du Conseil de Sécurité que « le Royaume du Maroc a répondu positivement, le 2 octobre, à l'invitation de mon Envoyé Personnel à une table ronde initiale à Genève », les 5 et 6 décembre 2018″. Le Secrétaire Général indique, en effet, que le 28 août 2018, le Maroc et l'Algérie avaient reçus, de la part de l'Envoyé Personnel, Horst Köhler, des invitations identiques pour participer à cette table ronde, afin d'échanger les vues sur les derniers développements de la question nationale et le processus politique, mené sous les auspices exclusifs de l'ONU, et examiner les aspects régionaux de ce différend. Suite à la prompte réponse favorable du Maroc, le Secrétaire Général appelle instamment l'Algérie à répondre positivement, de bonne foi et sans conditions préalables, à l'invitation de son Envoyé Personnel. L'accord du Maroc pour prendre part à cette table ronde est l'expression de son soutien constant aux efforts du Secrétaire Général et de son Envoyé Personnel pour la relance du processus politique. A cet égard, la résolution 2414 du Conseil de Sécurité, adoptée en avril dernier, appelle les parties à parvenir « à une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara, qui repose sur le compromis ». Cette dernière, faut-il le rappeler, avait félicité le Maroc pour ses efforts sérieux et crédibles et consacré la prééminence de l'Initiative Marocaine d'Autonomie, seule et unique voie pour résoudre définitivement ce différend régional. L'invitation adressée au Maroc et à l'Algérie, dans les mêmes termes, répond à la demande du Royaume pour que ce pays, dont la responsabilité dans la création et le maintien de ce différend régional est avérée, participe pleinement à toutes discussions sur la question nationale. L'appel fort, franc et extrêmement clair du Secrétaire Général, à l'adresse de l'Algérie, pour participer à la table ronde de Genève, traduit la volonté des Nations Unies de mettre Alger devant ses responsabilités. Il répond aux dispositions de la résolution 2414, qui a fermement demandé à l'Algérie « d'apporter une contribution importante au processus politique et de s'engager plus avant dans les négociations ».