Après avoir multiplié les contacts avec plusieurs entraîneurs, ici et là, le Wydad Casablanca a finalement tranché. Le WAC a désormais un nouvel entraîneur, le Français René Girard, qui va prendre les rênes des Rouges, dès aujourd'hui, après un passage à vide. René Girard (64 ans) succède ainsi à Abdelhadi Sektioui qui a assuré l'intérim après le départ du Tunisien Faouzi Benzarti mais qui a été remercié après une série de résultats négatifs, dont le match nul du WAC face à Al Ahly de Tripoli au match «aller» du premier tour de la Coupe arabe mais aussi et surtout l'élimination au Cap des quarts de la Ligue des Champions par l'ES Sétif d'Algérie. René Girard retrouve le WAC qui s'est racheté en cette compétition arabe en s'imposant au match «retour» grâce aux tirs au but sous la houlette de l'autre technicien français, Noël Tozi, qui venait également d'atterrir sur le sol des Rouges pour s'occuper du poste de manager général. C'est dans ces conditions difficiles que René Girard, ancien entraîneur de Montpellier et de Lille, va pouvoir continuer la saison avec le WAC dont la Botola venait à peine de commencer. Le WAC qui compte 3 matches reportés avait trébuché en ouverture sur une défaite devant l'OCS (2-1) alors qu'en Coupe du Trône il s'est qualifié au détriment du KACM (2-1). Girard aura donc la lourde tâche de remettre les Rouges sur les rails tout en leur redonnant confiance. Car le WAC mérite un entraîneur de haut calibre à l'instar de Girard qui a son palmarès dont le titre de champion de France remporté en 2012 à la tête de Montpellier mais avec le concours de 2 joueurs marocains, Younes Belhanda et Abdelhamid El Kaoutari. Dans le palmarès de Girard, on trouve également 2 trophées de Coupes de France remportés en tant que joueur avec Bordeaux (1986 et 1987) avant de se recycler en entraineur. Mais s'il a réussi avec Montpellier en 2012, Girard perçu comme un entraîneur défensif, ne l'a pas été ainsi avec le FC Nantes en 2016 où il a été remercié après une série de contre-performances. Au WAC, Girard pourrait être plus motivé encore plus pour chercher d'autres titres, ici et ailleurs. Reste donc à donner satisfaction dans une Botola tout à fait différente de la Ligue 1…