L'ancien footballeur marocain Abdallah El Antaki, plus connu sous le nom Abdallah Malaga, a reçu un grand hommage de la part du club espagnol au sein duquel il a fait la pluie et le beau temps pendant dix ans (1958-1968). Lors d'une cérémonie tenue il y a quelques jours en l'honneur de l'ex-joueur des «Blanquiazul», la direction du club andalou a renommé la porte 6 du stade «La Rosaleda» en son nom, devenant ainsi «Puerta Abdallah Ben Bark El Antaki». D'éminentes personnalités du monde de la politique et du sport espagnol et marocain ont pris part à cette commémoration, à l'image d'Elías Bendodo, président du Conseil provincial, de José Luis Ruiz Espejo, délégué gouvernemental de la «Junta de Andalucía» et du maire de la ville Francisco de la Torre. De même, sont venus célébrer Ben Bark le ministre marocain des Affaires étrangères Abdelkrim Benatiq, ainsi que l'ancien joueur international des Lions de l'Atlas, Noureddine Naybet, qualifié par le portail officiel de l'équipe comme «l'un des meilleurs joueurs de l'histoire du football marocain». De plus, le vice-président du club Nasser Al Thani et le directeur général de l'académie, Hamyan Al Thani, ont accompagné Benba dans la découverte de la plaque avec son image sur la porte 6 du stade, même chiffre que celui imprimé sur le maillot du joueur lors de son passage au club. Parmi les vidéos publiées par la chaine officielle du club, MCFTV, on en retrouve une qui immortalise les moments où ces personnalités ont témoigné de belles paroles à Ben Barek. Au centre du champ de «Martiricos», avec sa fille Miriam, Abdullah a reçu le bouclier d'or de Málaga CF et un beau modèle miniature du stade. L'amour exprimé pour le joueur a été couronnée par les paroles de son petit-fils, José Manuel, qui a qualifié son grand-père d'éternel «numéro un». La cérémonie s'est poursuivie sur la pelouse de «La Rosaleda», dont les stands de Tribune ont été occupés par l'ensemble des équipes du club : ses catégories inférieures ainsi que la première équipe de Málaga CF, en plus des employés de ses différents départements. Dans ce lieu, orné du slogan de Ben Barek «si túestás bien, yo estoy bien» qui signifie «si tu vas bien, je vais bien», l'icône du club peinait à contenir son émotion. «C'est très difficile à expliquer avec des mots. J'ai essayé de retenir mes larmes pour pouvoir dire quelque chose… Une journée inoubliable, je suis très ému», a-t-il déclaré pour les médias du Club. «¡Te lomerecestodo, Ben Barek!», lui a répondu le club sur son portail : «tu mérites tout, Ben Barek !».