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Industrie touristique: Un vent de jouvence souffle sur Agadir
Publié dans Albayane le 09 - 10 - 2017

Lors du Conseil de gouvernement tenu récemment, le ministre du Tourisme, du Transport aérien, de l'Artisanat et de l'Economie sociale, a décliné sa nouvelle stratégie du département qui se veut jailli disant et prometteur. Cette conception, sans doute puisée dans les conclusions du constat relatif à la situation actuelle du secteur, se focalise sur un certain nombre de paramètres fondateurs, notamment la maîtrise et le rehaussement des structures de la gestion, le relèvement de l'offre en adéquation avec les exigences de la demande, le soutien des investissements au niveau des diverses régions et l'optimisation du capital humain, clé de voûte de toute expansion escomptée.
Selon Mohamed Sajid, ministre de tutelle, l'industrie touristique, secteur transversal et épine dorsale de l'économie nationale avec plus 110 MMDH, connaît certes une hausse, ces dernières années, mais reste en deçà des aspirations, en comparaison avec des destinations comme le Portugal, les Îles Canaries, la Croatie, ou encore, la Grèce. Etant l'un des premiers secteurs à s'être cité de son propre plan d'action, le Maroc s'est vu, en revanche, handicaper, jusqu'à présent, par le manque des budgets nécessaires non débloqués dans leur totalité, afin d'accomplir sa vision 2020. Seuls 26% des financements ont été honorés à cet effet. Ainsi, sur 117 MMDH de prévus, seulement 46 MMDH ont été mobilisés.
D'après les déclarations du chef de file du tourisme, il s'avère donc que L'Etat, le fonds Hassan II, le secteur privé ni les collectivités locales n'ont mis la totalité des budgets qu'ils devaient verser. Il en résulte que, intrinsèquement, des contraintes endogènes se définissent en la dispersion des efforts et des moyens, le mode de gouvernance faisant défaut et la dynamique des investissements en deçà des ambitions. De surcroît, des entraves exogènes persistent encore, liées aux retombées de la crise en Europe, aux effets du terrorisme quo continue à sévir et aux difficultés concurrentielles subies au niveau de la révolution du digital.
Il est alors question, aussi bien en termes de demandes que d'offres, de renforcer les dessertes aériennes, d'améliorer le tourisme intérieur qui constitue le noyau dur du secteur, d'activer davantage le plan azur, d'optimiser le capital humain, d'appuyer l'effort régional, de redynamiser l'entrain de l'investissement, de rehausser la qualité d'accueil…
Rehausser le volet aérien
La compagnie aérienne Air Arabia Maroc, premier transporteur aérien à bas coût au Maroc, a mis en place, d'une manière officielle et solennelle, ce samedi 07 octobre 2017, sa nouvelle base opérationnelle d'Agadir. Depuis déjà quelques temps, des délibérations soutenues ont précédé cet événement d'envergure afin de concrétiser cette action, dans le sillage de la dynamique que connaît le pays dur ce plan. Cette cérémonie d'ouverture a eu lieu en présence de Mohamed Sajid, Ministre du Tourisme, du transport aérien, de l'artisanat et de l'économie sociale, de Abderrafie Zouiten, du Directeur Général de l'office National Marocain du Tourisme (ONMT), de Ahmed Hajji, Wali de la région-Souss-Massa, de Brahim Hafidi, président de la région Souss-Massa ainsi que les responsables de société du transport aérien, un imposant parterre du monde du secteur, toutes catégories confondues et une flopée de représentants de la Presse régionale et nationale.
En fait, cette nouvelle base a donné le coup d'envoi de sa nouvelle mission, il y a environ une semaine, sachant que l'ONMT avait lancé un appel d'offre concernant cette base, remporté par Air Arabia Maroc, en tant qu'offre moins-disante. Cette initiative de haute portée touristique permettra à l'aéroport Al Massira d'Agadir se connecter à sept nouvelles destinations, avec un total de 14 fréquences hebdomadaires. Air Arabia Maroc mettra en marche des vols vers Dublin, Manchester, Toulouse, Cologne, Munich, Stockholm et Copenhague, et offrira un Total de 149.292 sièges.
«Cette performance est en censé mettre du tonus dans l'impulsion prometteuse, en particulier dans la station balnéaire balnéaire du Souss qui, sans doute, sera boostée à l'avenir, avec le concours de tous les intervenants du secteur», dira le ministre lors de la cérémonie de lancement, juste l'arrivée du vol de provenance de Dublin. «Cette nouvelle base permettra une connexion de la ville avec sept nouvelles destinations européennes à des prix très compétitifs», avait déjà souligné le DR de l'office, pendant le périple de finalisation de cette opération de grande ampleur. Ces liaisons sont en passe de mettre en avant, tout au long de l'année et de la semaine, une capacité régulière sur différents aéroports. Cet énorme Investissement aura des répercussions importantes sur le secteur touristique et sur l'emploi. Air Arabia Maroc inaugure par la même occasion sa base de maintenance d'avions.
«Le Lancement de la nouvelle Base d'Agadir, rentre dans le cadre de la stratégie adopté par Air Arabia Maroc visant la diversification des marchés émetteurs, et la multiplication de nos base au Maroc. Notre stratégie va de pair avec la stratégie des autorités touristiques marocaines, qui souhaitent rendre la destination Maroc accessible par vols directes, au départ des quatre coins de l'Europe», a commenté Adel Ali, Président Directeur Général du Groupe Air Arabia. Pour Air Arabia Maroc, cette nouvelle base opérationnelle d'Agadir élargit considérablement son réseau pour passer à 31 destinations et 47 routes.Il est à rappeler qu'Agadir est la sixième base d'Air Arabia Maroc après celle de Casablanca, Tanger, Nador, Marrakech et Fez.
Il est à indiquer, enfin, que ce vol d'inauguration de départ de Dublin sur Agadir, à été accueilli en apothéose, la présence de tout le cortège officiel sur le tarmac de l'aéroport, le jet d'eau des lancés des pompiers sur l'appareil en atterrissage, les prestations folkloriques et des réceptions en fleurs et dégustations.
Destination Agadir, en plein essor
La consolidation de la capacité d'accueil ne peut que tirer vers le haut l'industrie touristique puisqu'elle permet de recevoir, dans les conditions requises, les flux de touristes de tous bords. Les moyens et les petits hôtels fleurissent également aussi bien dans le site balnéaire qu'au centre résidentiel. Le phénomène des résidences prend pareillement de l'ampleur, plus particulièrement dans la zone dite SONABA. Il se trouve maintenant, avec cet éventail d'offres et structures hôtelières, que les visiteurs sont devant une multitude de convenance en fonction des désirs et des goûts. Il faudrait alors organiser toute cette panoplie qui s'agrandit au fil du temps, à travers le respect des normes arrêtées par le ministère de tutelle, particulièrement celles relatives au classement des établissements touristiques (Arrêté du ministre paru au bulletin officiel du 4 mars 2004). Les structures hôtelières se doivent de suivre les normes minimales dimensionnelles, fonctionnelles et d'exploitation. Elles ne sont pas, outre mesure, dispensées des critères et conditions de droit commun en matière notamment d'urbanisme, d'habitat, d'hygiène, sécurité et accessibilité aux personnes handicapées.
Or, combien d'établissements touristiques à Agadir remplissent réellement toutes ces conditions ? Une simple constatation dans ce sens permet de dire que nombre d'exigences n'est pas respectée. Toutes les dispositions techniques ne sont pas, pour une bonne partie, prises pour assurer une isolation thermique et phonique au niveau de l'ensemble des locaux et dépendances de l'établissement et notamment au niveau des chambres. En effet, pour pallier toutes nuisances sonores, les suites, les appartements et les chambres d'un hôtel classé situé en milieu urbain doivent être équipés d'un système de double-vitrage au niveau des baies vitrées. D'autre part, les locaux du personnel doivent être en parfait état de propreté munis d'un système de ventilation adéquat, bien équipés et comprendre un réfectoire, une salle de repos, des sanitaires et douches séparés hommes, femmes ...Au niveau des prestations de service, l'hôtel classé doit obligatoirement disposer de personnel issu d'une école hôtelière, selon le classement allant de 55% à 15%, et immatriculé à la CNSS, conformément à la réglementation en vigueur. Peut-on, donc, affirmer que nos hôtels dans une ville à vocation touristique respectent pleinement ces normes?
S'agissant de l'hygiène, c'est là un déficit qui continue à ronger un bon nombre de nos hôtels dont les normes hygiéniques ne sont pas toujours respectées. Dans un autre registre en rapport avec le secteur touristique, il y a lieu de constater que l'organisation au niveau de la restauration est loin d'être mise en application. Il convient également de déplorer fortement le fait que des cabarets régis par le cahier des charges et autorisés à ne faire que cela, se transforment en restaurants pendant le jour à des prix cassables, portant ainsi préjudice à leurs collègues dont l'autorisation est limitée exclusivement à ce genre de service. Au même titre, on déplorera aussi le fait qu'un snack autorisé à ne servir que les repas froids s'adonne illégalement à la restauration avec mise en place et couverts à des tarifs compétitifs, alors que, juste à côté, se trouve un restaurant autorisé pour ce genre de prestation. C'est déloyal et injuste. Le cabaret c'est le cabaret, le restaurant c'est le restaurant et le snack c'est le snack, à chacun sa spécificité et son autorisation qu'il faut respecter à la lettre. Mais, qui se chargera à faire respecter ces variances?


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