Une délégation française à Dakhla explore les opportunités d'investissement    Sahara : Tebboune affirme avoir contraint l'Espagne à réviser son soutien au Maroc    Le Maroc et le Royaume-Uni souhaitent renforcer leur partenariat énergétique    Akhannouch représente le roi aux funérailles du Pape François    Un opposant à la marocanité du Sahara convié au congrès du PJD    Gard : Piste islamophobe dans le meurtre d'un fidèle dans une mosquée    Accra : Fouzi Lekjaa élu 1er vice-président de la CAF    Diaspo #386 : Ayman Ramdani, le sport et la culture pour l'autonomisation des jeunes    Diaspo #386: Ayman Ramdani, el deporte y la cultura para la autonomía de los jóvenes    Niger condemns Algeria's migrant deportations    Sahara : Tebboune claims he forced Spain to reconsider its support for Morocco    Le congrès du Parti de la Justice et du Développement provoque la colère des Marocains en raison des positions de ses invités    15ème édition du Concours National pour la sélection de la meilleure qualité d'huile d'olive vierge extra au titre de la campagne oléicole 2024/2025    Dakar accueille le premier Forum de l'Afrique de l'Ouest pour renforcer la coopération avec la Chine dans les domaines du développement et de la modernisation    Grand Prix Moulay El Hassan : Les anges gardiens du meeting    Affrontements armés dans les camps de Tindouf... Des images révèlent la tension    Un parti marocain ouvre ses portes à une figure hostile à la marocanité du Sahara    Congrès du Parti de la Justice et du Développement : d'une tribune politique à une plateforme portant atteinte aux constantes nationales    Pâturage nomade et dommages à Agadir : Le PPS interpelle l'Intérieur    COMEDIABLANCA : quand l'humour marocain s'affirme comme une force culturelle majeure    Al Moutmir. Nouvelles solutions révélées au SIAM    CAN(f) Futsal Maroc 25 : La Tanzanie rejoint le carré final    Ligue 1 : Le PSG perd et le match et son invincibilité en Ligue 1 !    500 Médecins Généralistes en Réunion de formation médicale continue à Tanger    Faire du numérique et de l'IA un levier de productivité durable au Maroc – Une approche systémique appliquée    Autocaz : un 4e anniversaire sous le signe des bonnes affaires    Le fonds MCIII Al Razi Ltd revoit sa position dans Akdital    SIAM 2025 : l'IRESEN dévoile les résultats de ses projets R&D    La météo pour ce samedi 26 avril    Sahel : Le Niger dénonce les expulsions de migrants par l'Algérie    Service militaire 2025 : Début de l'opération de recensement    Ligue des Champions CAF : Pyramids FC rejoint Mamelodi Sundowns en finale    Averses orageuses avec grêle locale et rafales de vent, vendredi dans plusieurs provinces du Royaume    2èmes Assises du Féminisme, pour l'égalité économique    Congrès du PJD. Le casse du siècle    Résultats de la 9ème édition du Grand Prix National de la Presse Agricole et Rurale    Mawazine 2025 : Michael Kiwanuka, la soul britannique sous les étoiles de Rabat    Taghazout Bay célèbre l'humour marocain et l'âme d'Edith Piaf    Le Casa Fashion Show souffle sa 20ème bougie    Gabon/Présidentielle: la Cour constitutionnelle confirme l'élection de Brice Clotaire Oligui Nguema    L'Inspecteur Général des FAR effectue une visite de travail en Ethiopie    Algérie... La liberté d'expression à la merci des militaires    SIEL 2025 : Des illustrateurs marocains valorisent le patrimoine de Rabat    Walid Regragui : Le Maroc offre aux joueurs binationaux un projet de cœur et de conviction    La Chine dément toute négociation commerciale avec Washington : pas de consultations ni d'accord en vue    CAN futsal : Le Maroc bat le Cameroun et file en demi-finale    Mustapha Fahmi amène Cléopâtre et Shakespeare au SIEL 2025    Un chef patissier marocain bat le record Guinness, en réalisant le plus long fraisier du monde    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Dynamique
Publié dans Albayane le 10 - 08 - 2017

Alors que le chômage avance, le cas de nombreux Secrétaires d'Etat dont les attributions ne sont pas encore léguées pose problème à celles et à ceux qui rêvent de le devenir un jour. Dans ce genre de situation, le prérequis pour que vos attribution officielles vous soient décidées est le suivant : être du même parti que son ministre, qui lui-même vous a proposé pour être au gouvernement en tant que Secrétaire Général du parti, être de sexe masculin et siéger dans la même structure de direction partisane.
Les ministres intéressés s'y refusent pour des raisons qui doivent relever du secret professionnel et sûrement dépasser le bon entendement du marocain lambda. Ne croyez pas que les intéressé(e)s se plaignent de cette situation ou qu'elles (ils) souffrent de désœuvrement chronique. C'est le stress qui les ronge tout simplement. On suppute que cela est dû à la misogynie des uns et à cette atmosphère aoûtienne où l'ambiguïté est de mise.
C'est vrai que le champ politique national fermente ! Etant loin de toute transformation nucléaire et n'obéissant pas à la relativité restreinte, il ne peut que se soumettre à la fameuse maxime de Lavoisier par laquelle « rien ne se perd, rien ne se crée tout se transforme ». Il y a déjà quelques temps que l'équilibre du système réactionnel politique issu du scrutin du 7 octobre 2017 s'est déplacé d'un acteur vers un autre, censé être plus entreprenant. Les autres partis réactants se trouvant précipités dans le «wait and see»; prenant leur mal en patience et laissant le processus suivre son cours. Leur enthalpie (énergie de mobilisation) étant handicapée par la forte entropie (désordre des constituants du système partisan) qu'ils enregistrent.
Toutefois, cette cinétique ne peut conduire que l'on paraphrase Saint Exupéry afin de «donner un sens au Maroc qui n'a plus de repères». Cette expression d'une déception dont les arguments ne sont pas certainement tous faux altère toutefois l'enthousiasme. Critique et autocritique ne constituent-elles pas «le seul moyen qu'il y a de tirer toutes les leçons de chaque expérience, en en recherchant les erreurs ou les faiblesses, en les analysant pour en découvrir les causes jusqu'à la racine afin de les corriger». Encore faut-il être engagé dans l'expérience pour l'analyser objectivement sous tous ses aspects; des conditions de son développement à son aboutissement circonstanciel.
Malgré la débauche de l'opération électorale et ses conséquences sur le fonctionnement des partis politiques, on ne peut croire et faire croire que le processus démocratique entamé dans notre pays depuis presque deux générations est un artefact. Ce cheminement vers la démocratie, avec la vitesse et la trajectoire qui lui sont propres, est réel. Il faut souligner que dans notre culture nationale prédomine une certaine évaluation négative de l'action politique, de la gouvernance et du fonctionnement des institutions et du degré de satisfaction des aspirations légitimes des masses populaires. Elle est la conséquence logique des «années de plomb » pendant lesquelles la gestion des affaires publiques ne considérait aucunement la nécessité de l'édification «d'une société solidaire où tous jouissent de la sécurité, de la liberté, de l'égalité des chances, du respect de leur dignité et de la justice sociale, dans le cadre du principe de corrélation entre les droits et les devoirs de la citoyenneté», comme le souligne le préambule de la constitution.
On ne peut faire abstraction des efforts consentis par notre peuple pour réussir sa transition vers la démocratie et la consolidation de l'Etat national, démocratique et moderne. Une crise politique, aussi dure soit-elle, ne peut à elle seule amener notre peuple à se détacher encore plus de la lutte pour le changement démocratique. Le positionnement politique ne peut être apprécié que par les solutions proposées pour sortir du goulot de la bouteille dans lequel se trouve la «démocratie» dans notre pays. Les «règlements de compte», gonflés par l'usage des réseaux sociaux ne peuvent constituer une base de relance de la lutte de notre peuple pour son émancipation et son bienêtre. Le raffermissement du lien social entre la population et celles et ceux qui la représentent à tous les niveaux et la juste répartition de la richesse produite aussi bien entre les personnes qu'entre les territoires devraient aboutir à la mobilisation de notre peuple pour donner à l'enjeu démocratique tout son sens, aussi bien politique, économique, social et culturel. C'est à ce défi que doivent répondre les partis politiques pour mettre en œuvre dans sa globalité l'article 7 de la constitution et participer ainsi «à l'exercice du pouvoir, sur la base du pluralisme et de l'alternance par les moyens démocratiques, dans le cadre des institutions constitutionnelles».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.