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L'eldorado des constructeurs aéronautiques
Publié dans Albayane le 31 - 07 - 2017

Sous le règne de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a su développer au cours de ces dernières années une filière de la construction aéronautique.Le Royaume prouve aujourd'hui plus que jamais qu'il dispose de tous les atouts pour figurer parmi les pays qui se développent à pas soutenus dans ce secteur.
En effet, le Maroc figure actuellement en bonne place dans la carte mondiale de la construction aéronautique comme en atteste la présence de plus de 100 acteurs de référence dans différents domaines d'activité dont des grands donneurs d'ordres tels que Stelia (filiale d'Airbus), Bombardier, Boeing, Safran Group et United Technologie, ainsi que des PME spécialisées comme Daher, Souriau, Figeac Aéro, etc. Les ambitions du Maroc en la matière ne s'arrêtent pas là. On cherche à doubler le nombre d'investisseurs au niveau de la filière, en rehaussant le savoir-faire local pour atteindre, à terme, un taux d'intégration de 35% et générer 35.000 emplois.Pour atteindre cet objectif, quatre écosystèmes ont été mis en place : Assemblage, Système électrique et harnais, Maintenance et réparation avions et moteurs et, enfin, Ingénierie.
Boeing, la «locomotive»
L'arrivée du «grand» Boeing au Maroc a prouvé davantage le positionnement du Royaume comme hub africain et composante émergente de la chaîne de valeur de cette industrie. En effet, le 27 septembre 2016 à Tanger, le Groupe Boeing a signé, en présence de Sa majesté le Roi Mohammed VI, un protocole d'accord avec le Ministre de l'Industrie, Moulay Hafid El Alamy, pour la création de son propre écosystème industriel au Maroc.Après un premier investissement au Maroc en 2001 avec la création de l'entreprise Matis Aerospace (MoroccoAero-Technical Interconnect Systems), en joint-venture avec le Groupe Safran, le constructeur américain s'engage désormais sur le développement d'une plateforme de « sourcing » sans implantation en propre, ce qui s'inscrit pleinement dans la stratégie du groupe Boeing dont l'objectif est un taux d'externalisation de l'ordre de 85% contre 65% aujourd'hui. Les objectifs de cet écosystème visent l'implantation de 120 nouveaux fournisseurs d'ici 2020, la création de 8700 emplois et la génération d'un chiffre d'affaires annuel supplémentaire à l'export d'1 milliard de dollars.
GIMAS, la structure d'accompagnement dédiée
Pour assurer le développement de ce secteur stratégique, le Maroc a mis en place le Groupement des Industries Marocaines Aéronautiques et Spatiales (GIMAS), principal partenaire de l'Etat marocain pour le développement de l'écosystème industriel aéronautique marocain. Le GIMAS a vocation à représenter l'ensemble des industriels de la filière aéronautique et spatiale marocaine et s'est fixé en ce sens plusieurs missions. Il s'agit notamment de consolider et renforcer la compétitivité de la base aéronautique marocaine et contribuer à son rayonnement international, œuvrer pour l'élaboration d'une stratégie de développement du secteur aéronautique et spatial et la mise en œuvre du Pacte National pour l'Emergence Industrielle, fédérer, représenter et défendre les intérêts des entreprises aéronautiques marocaines auprès des pouvoirs publics, organismes nationaux et internationaux, représenter les membres du groupement lors de salons nationaux et internationaux. Aussi, le Groupe a pour mission promouvoir le développement des entreprises aéronautiques et spatiales au Maroc et faciliter leur installation, répondre aux besoins en compétences du secteur aéronautique, intégrer la Recherche & Développement dans la stratégie aéronautique nationale.
Une zone franche
Par ailleurs, la principale raison de la montée en puissance du secteur aéronautique au Maroc se trouve dans les efforts fournies par le Maroc au niveau des taxes. Pour encourager les acteurs, le Royaume a créé Midparc, une nouvelle zone franche principalement dédiée à l'industrie aérospatiale située à Nouaceur, près de l'aéroport de Casablanca. Et les entreprises qui s'y activent bénéficient d'une exemption de l'impôt sur les sociétés pendant les cinq premières années d'activité puis d'un taux d'imposition réduit, de 8,75%, pendant les 25 années suivantes. Elles bénéficient également d'une exonération de la TVA et d'un libre rapatriement des bénéfices d'exportation.
Un centre de formation
Autre avantage compétitif de l'industrie aérospatiale marocaine : l'Institut des Métiers de l'Aéronautique (IMA) à Nouaceur, qui ambitionne de former 1000 étudiants chaque année. L'IMA, inauguré en 2011 par Sa majesté le Roi Mohammed VI, est un institut de formation des métiers de l'aéronautique « géré par les industriels, au service des industriels ». Le Maroc a pris en charge la construction et l'équipement du centre à Nouaceur et finance la formation des étudiants. Le GIMAS assure la gestion du centre. L'institut a bénéficié d'un financement de l'Agence Française de Développement et de l'Union française des Industries et Métiers de la Métallurgie pour l'assistance technique. Des travaux d'extension ont été menés en 2016 afin de pouvoir doubler la capacité de l'Institut. L'Institut propose plusieurs types de formations : formation en alternance qualifiante pour les opérateurs et techniciens ou formations continues (middle management, qualité, culture industrielle et aéronautique, développement humain). L'Institut peut également mettre en place des formations sur mesure pour répondre au besoin spécifique d'une entreprise. Le taux d'insertion professionnelle des stagiaires de l'IMA est de l'ordre de 93%. En complément de l'IMA, les besoins de formation au Maroc dans le secteur aéronautique sont satisfaits par l'Institut Spécialisé des Métiers de l'Aéronautique et la Logistique Aéroportuaire (ISMALA) qui relève de l'OFPPT (Office de Formation Professionnelle et de Promotion du Travail).
En 2016, le chiffre d'affaires du secteur se chiffre à 9,2 milliards de DH, réalisant une hausse de 12,5% par rapport à 2015. L'effectif employé par le secteur a connu, pour sa part, un accroissement de 19%, entre 2014 et 2016, passant de 12.600 à 15.000 salariés.


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