Abdelhafid Oualalou, vice président de l'Association marocaine de soutien au peuple palestinien, estime que la marche de Casablanca constituera une occasion pour réitérer le ferme soutien du peuple à la cause palestinienne. Pour lui, le travail de son association consiste aussi à mobiliser tous les citoyens pour qu'ils prennent part à cette marche nationale, tout en soulignant que les mutations et bouleversements que connait le monde arabe ou ce qu'on appelle «le printemps arabe», ne devraient pas nous dérober notre sublime objectif qu'est la cause palestinienne. Al Bayane : Pourquoi avez-vous décidé d'organiser une marche nationale pour Al-Qods ? -Abdelhafid Oualalou : la marche nationale de Casablanca qui aura lieu dimanche constituera une occasion pour réitérer notre ferme soutien à la cause palestinienne. Un soutien pour dénoncer encore une fois les actes barbares des forces d'occupation israéliennes, faisant fi de la légalité internationale. On ne peut pas passer sous silence la judaïsation de la ville Al-Quods Acharif, et la continuité de la politique de la construction des colonies. Soulignons que seulement pour l'année en cours et précisément en mois de février, Israël a approuvé, via son conseil supérieur de la planification de l'administration militaire, la construction de 500 nouveaux logements de colonies au nord de la Cisjordanie. Notre marche se veut également un soutien sans faille à la population de la bande de Gaza qui souffre le martyr. Notre action vise aussi le soutien du retour de tous les réfugiés palestiniens à leur terre d'origine, la libération de tous les territoires palestiniens et l'édification d'un Etat palestinien dont Al-Qods est la capitale. Je dois aussi mentionner que parmi nos objectifs figure la défense des biens (Habous) des Marocains à Al-Qods souvent exposés aux destructions et à l'anéantissement. Comment se déroule les préparatifs pour l'organisation de cette marche nationale ? -Le comité d'organisation de l'Association marocaine de soutien à la lutte palestinienne travaille d'arrache-pied pour être au rendez-vous de cet événement. Il y a aussi le Grand comité composé de tous les acteurs initiateurs de cette marche, en particulier notre association (AMSLP) et le Groupe d'action national de soutien à l'Irak et à la Palestine. Ainsi, je vous assure que chaque jour, il y a des réunions de coordination avec les partis politiques, les organes syndicaux et les associations de la société civile pour peaufiner les préparatifs de cette marche, notamment en ce qui concerne l'aspect logistique. Notre travail consiste aussi à mobiliser tous les citoyens pour qu'ils prennent part à cette marche nationale que nous voulons qu'elle soit millionnaire. Nous tablons sur une participation massive pour réussir cette rencontre. Y aura-t-il d'autres participants à cette marche à part les citoyens marocains? - Je dois d'abord souligner que la marche fera donc le départ à 10h00 GMT, à l'intersection des boulevards Mohammed VI et Abou Chouaïb Doukkali. Elle sera marquée par la présence notoire des présidents et secrétaires généraux des partis politiques, syndicats et associations, sans omettre bien sûr les citoyens qui constituent la force majeure de toute action collective. Précisons aussi que nos confrères arabes résidant au Maroc ont déjà manifesté leur participation à cette marche qui sera certainement grandiose. Je dois souligner un point d'une importance cruciale, les mutations et bouleversements que connait le monde arabe ou ce qu'on appelle « le printemps arabe », ne devraient pas nous dérober notre sublime objectif qu'est la cause palestinienne. Qu'en-est-il de l'action de l'Etat marocain en matière de la défense de la cause palestinienne ? -Le royaume du Maroc a toujours soutenu la cause palestinienne et ce sans ingérence dans les affaires intra-palestiniennes. Je dois également mentionner le travail notable effectué par le Comité d'Al Qods sous la présidence de S.M. le Roi Mohammed VI ou via l'agence Bayt mal al-Qods qui ne cesse de déployer des efforts considérables au profit des couches palestiniennes défavorisées.