On reviendra à présent sur un dossier des plus vitaux. Se dirige-t-on vers un réel Etat de Droit où les marocaines et lesmarocains sont égalitaires devant la loi comme «les dents du peigne»? Depuis longtemps, le pays n'aspire qu'à cettenouvelle donne qui lehisserait dans la cour des grands. On a beau avancer, force est de constaterque nombre de conduites intolérables persistent encore. Les actes desgrandes corruptions prolifèrent encore dans les rouages del'Administration, perpétrés par de hauts commis de l'Etat, dansl'impunité totale. Les expressions des hautes dépravations sont monnaie courante au sein des intouchables, au su et vu de tout le monde. Les dossiers relatifs aux affaires qui ont été abordées, depuis des années, sont toujours dans les tiroirs sans qu'on ne puisse donner suite àleurs conclusions. Les activités de monopole abusif desgéantes unités de production et des juteux marchés de l'Etat, dans lesecteur de la pêche, de l'agriculture, de l'immobilier, desfinances...font légion sans jamais avoir l'audace d'en finir, en raisonde l'implication de gros bonnets de la haute sphère du pays. Tous cesindicateurs bloquants éclatent rageusement dans les engrenages d'uneNation qui, en revanche, donne bien l'impression d'évoluer résolumentdans le sillage de la démocratisation et de la modernisation. Il estvrai que la nouvelle Constitution a insufflé des bouffées d'oxygènedans cette dynamique, engrangée, depuis plus d'une décennie, avecl'avènement du gouvernement de l'alternance. Toutefois, il va sansdire que des séquelles des ères révolues résistent encore à ces ventsde changement qui ont notoirement soufflé dans tous les compartimentsde la vie active. Aujourd'hui, au lendemain des grandes mutations quise sont opérées dans nombre de pays dont les gouvernantsétaient, jusqu'à peu de temps, d'éternelsindéboulonnables, le Maroc, en dépit des soulèvements de masses, en est sortiindemne, grâce à ses élans de réformes entamées bien avant le déclenchement duprintemps arabe. Pas pour longtemps d'ailleurs. Les colères desdémunis ne cessent de s'élever, car les déficits sociaux sont criards,les disparités sociales et spatiales continuent à susciterl'indignation des populations vivotant constamment dans la précaritéet l'exclusive, les injustices marquées par le favoritisme n'arrêtentpas de semer les frustrations amères... Toutefois, sans verser dans le pessimisme gratuit, on ne saurait passer sous silence les gros effortsconsentis dans le sens de la réhabilitation de tous cesdysfonctionnements d'ordre institutionnel, économique et social. On reviendra à présent sur un dossier des plus vitaux. Se dirige-t-on vers un réel Etat de Droit où les marocaines et lesmarocains sont égalitaires devant la loi comme «les dents du peigne»? Depuis longtemps, le pays n'aspire qu'à cettenouvelle donne qui lehisserait dans la cour des grands. On a beau avancer, force est de constaterque nombre de conduites intolérables persistent encore. Les actes desgrandes corruptions prolifèrent encore dans les rouages del'Administration, perpétrés par de hauts commis de l'Etat, dansl'impunité totale. Les expressions des hautes dépravations sont monnaie courante au sein des intouchables, au su et vu de tout le monde. Les dossiers relatifs aux affaires qui ont été abordées, depuis des années, sont toujours dans les tiroirs sans qu'on ne puisse donner suite àleurs conclusions. Les activités de monopole abusif desgéantes unités de production et des juteux marchés de l'Etat, dans lesecteur de la pêche, de l'agriculture, de l'immobilier, desfinances...font légion sans jamais avoir l'audace d'en finir, en raisonde l'implication de gros bonnets de la haute sphère du pays. Tous cesindicateurs bloquants éclatent rageusement dans les engrenages d'uneNation qui, en revanche, donne bien l'impression d'évoluer résolumentdans le sillage de la démocratisation et de la modernisation. Il estvrai que la nouvelle Constitution a insufflé des bouffées d'oxygènedans cette dynamique, engrangée, depuis plus d'une décennie, avecl'avènement du gouvernement de l'alternance. Toutefois, il va sansdire que des séquelles des ères révolues résistent encore à ces ventsde changement qui ont notoirement soufflé dans tous les compartimentsde la vie active. Aujourd'hui, au lendemain des grandes mutations quise sont opérées dans nombre de pays dont les gouvernantsétaient, jusqu'à peu de temps, d'éternelsindéboulonnables, le Maroc, en dépit des soulèvements de masses, en est sortiindemne, grâce à ses élans de réformes entamées bien avant le déclenchement duprintemps arabe. Pas pour longtemps d'ailleurs. Les colères desdémunis ne cessent de s'élever, car les déficits sociaux sont criards,les disparités sociales et spatiales continuent à susciterl'indignation des populations vivotant constamment dans la précaritéet l'exclusive, les injustices marquées par le favoritisme n'arrêtentpas de semer les frustrations amères... Toutefois, sans verser dans le pessimisme gratuit, on ne saurait passer sous silence les gros effortsconsentis dans le sens de la réhabilitation de tous cesdysfonctionnements d'ordre institutionnel, économique et social. Nombre de signes forts laissent entendre que la Nation s'engage, irréversiblement, dans l'Etat des Institutions, à l'image de lacontinuation sans relâche de la politique des grands travaux, de lapoursuite des chantiers sociaux dans les localités reculées, de l'aménagement des métropoles et des projets structurants, durenforcement des valeurs des droits de l'homme et du genre, de la miseen application des dispositions des lois dans bien des cas...Faut-ilenfin dire que, malgré desdérapages, des déficiences et des retards,relevés par-ci par-là, la Nation s'introduit dans le sentier de la démocratie, la vraie ?