La 5 e session du comité central du parti du progrès et du socialisme (PPS) qui s'est déroulée, samedi 2 avril à Salé, a clôturé ses travaux par l'approbation du rapport du bureau politique du parti par une majorité presque absolue des voix, 1 voix contre et 1 abstention. Il faut dire que cette session a été présidée par Azzouz Senhaji, membre du bureau politique, et ponctuée, comme à l'accoutumée, par des débats intenses mais aussi fructueux concernant le contenu du rapport du bureau politique présenté par le SG du parti, Mohamed Nabil Benabdallah. Les discussions ont également porté sur les différentes questions persistantes qui préoccupent le parti, à savoir et d'une part, l'amélioration et le renforcement de ses structures partisanes, puis d'autre part, le bilan du gouvernement actuel, l'intégrité territoriale du royaume, et autres. Le moins qu'on puisse dire, c'est que le document exposé par Nabil Benabdallah reflète les véritables positions du PPS sur l'ensemble des questions nationales et internationales, mais demeure également un référentiel incontournable pour les militants du parti. Contexte géostratégique et Sahara marocain En fait, le rapport du BP s'est attelé, en premier lieu, sur le contexte géostratégique mondial. Un contexte marqué essentiellement par la prolifération des actes terroristes dans plusieurs pays du monde, notamment en Afrique du nord, au Proche-Orient et autres Etats. Ainsi, le Maroc qui joue un rôle primordial dans la lutte contre le terrorisme sur les niveaux régional et international, n'est pas épargné des complots démoniaques des terroristes. D'où la nécessité de se doter d'une vigilance extrême et faire preuve de détermination et de fermeté. Le terrorisme n'a certes pas de religion car sa véritable visée consiste à porter atteinte aux valeurs de la liberté, du progrès et de la démocratie, comme le laisse entendre le document. Evidemment, le terrorisme - abstraction faite de ceux qui l'alimentent - a relégué la cause palestinienne au second plan, et laissé ainsi le terrain libre à Israël pour torturer le peuple palestinien et occuper ses territoires, en l'occurrence Al Qods Al-Charif. Tout en réitérant sa solidarité inconditionnelle du PPS avec la lutte du peule palestinien et ses forces vives militantes, le rapport a invité les forces démocratiques au Maroc et dans tous les Etats du monde à œuvrer intensivement pour que le peuple palestinien opprimé recouvre ses droits légitimes. Sur un autre registre, le rapport a réservé une grande part aux derniers développements de notre première cause nationale, celle du dossier du Sahara marocain et les dérapages du SG de l'ONU, Ban Ki-moon, qui s'est départi de sa neutralité lors de sa visite à la zone tampon. « Il s'agit d'un comportement irresponsable et inacceptable, qui ne relève pas d'un dérapage verbale...Loin de là, ses propos bafouent le principe de l'impartialité dont il devrait faire preuve et traduisent un parti pris flagrant en faveur des thèses de certains milieux ennemis de notre intégrité territoriale. Encore plus, il s'agit d'une transgression flagrante de sa mission d'intermédiation qui lui est confiée par le Conseil de sécurité de l'ONU. Le Maroc et toutes les forces vives du pays dont le PPS n'acceptera aucune solution en dehors de l'initiative d'autonomie des provinces du sud, sous la souveraineté du Royaume, souligne le rapport du bureau politique. Autrement dit, le Maroc ne fera aucune autre concession que celle de cette initiative qualifiée de sérieux et de crédible par l'ensemble de la communauté internationale. Une initiative en même de trouver une solution politique autour de ce conflit artificiel et mettre un terme aux souffrances de nos citoyens séquestrés dans les camps de Tindouf, vivant sous le joug des dirigeants d'Alger, lit-on dans Le document. Abordant dans le même ordre d'idées, le document tout en instant sur la nécessité de poursuivre la vigilance et la mobilisation politique, diplomatique et militaire, a mis l'accent sur la nécessité du renforcement du front interne et la consolidation de l'expérience démocratiques unique et les réformes politiques, économiques et sociales. A cela s'ajoute également l'activation de la régionalisation avancée et la fortification de tous les efforts de développements. Bilan gouvernemental Autre point non moins important évoqué par le rapport, celui de l'évaluation de l'action du gouvernement actuel et les prochaines élections législatives qui auront lieu le 7 octobre prochain. Selon le rapport du bureau politique, le bilan de l'Exécutif demeure positif à plus d'un titre, vu les efforts considérables déployés pour garantir les équilibres macro-économiques et les diverses mesures prises dans plusieurs domaines et ayant un caractère social. Mais, cela n'empêche, précise le rapport, que le gouvernement doit continuer les efforts pour remplir tous ses engagements et ce en procédant à l'accélération de la cadence de son travail tout en veillant à l'élaboration tous les lois organiques contenues dans la Constitution avant la fin de la législature actuelle. Assurément, ces lois sont d'une importance cruciale, étant donné qu'ils vont concrétiser le caractère avancé des dispositions de la Constitution. Par ailleurs, le SG du PPS s'est penché dans son intervention sur le dialogue social, une condition sine qua non pour qu'on puisse parler d'une action gouvernementale efficiente et atteindre les objectifs escomptés sur le plan social. « Nous réitérons notre appel, avec plus d'insistance, à tous les partenaire : gouvernement, patronat et syndicat à faire preuve d'ouverture et se doter du sens de responsabilité... pour parvenir à des résultats concrets », note le rapport. Cela requiert d'abord de réunir de toutes les conditions de la réussite, à commencer par l'ouverture du gouvernement sur les différentes revendications légitimes de la classe ouvrière et l'adoption des approches constructives de la part des autres partenaires, et ce en proposant des solutions et des alternatives réalistes capables de réaliser les attentes justes et équitables des catégories défavorisées tout en prenant en considération les contextes national et international et les possibilités réelles que l'économie nationale dispose. Pourtant, le SG du PPS reste confiant sur la reprise du dialogue social dans les prochains jours et les résultats positifs auxquels devrait aboutir les négociations sur l'ensemble des sujets, notamment le dossier de la réforme des régimes des retraites. Ainsi, afin de réussir sa mission, la majorité gouvernementale a besoin d'opérer dans un climat de stabilité et tourner la page des élections du 4 septembre, mais aussi éviter les querelles médiatiques et entamer un vrai débat politique. Echéances législatives S'agissant des prochaines échéances législatives, Benabdallah a mis en exergue les consultations entamées par le gouvernement avec l'ensemble des formations partisanes composant l'échiquier politique national. Pour l'intervenant, le PPS œuvre à mettre en place un solide consensus sur les principes et les modalités juridiques et opérationnelles devant régir ce scrutin si important dans le processus de la construction institutionnelle de notre pays. Ceci étant, le renfoncement des garanties et des dispositifs aboutissant à des élections intègres et transparentes dans le cadre une compétition loyale permettant une large participation de tous les citoyens, va garantir l'élection d'un Parlement censé être le reflet d'un champ politique rationnel et pluraliste faisant fi de toutes les tentatives de domination. Par ailleurs, le SG du PPS a rappelé la position de son Parti quant à la mise en place d'une liste nationale des cadres sur la base d'une parité entre les deux sexes ainsi qu'un seuil électoral inclusif s'élevant à 3%. Il faut dire, selon le rapport du bureau politique que les défis sont énormes quant aux prochaines élections législatives et qui ne diffèrent guère des élections de 2011. Le contexte nous impose de «poursuivre le combat pour le renforcement de la démocratie et la consolidation de l'Etat des institutions et la lutte contre les formes de dominations et les tentatives de régression», précise le rapport. Abordant l'aspect organisationnel du parti, le rapport du bureau politique a dressé un diagnostic des forces et des faiblesses de l'action partisane du PPS. Il n'en demeure pas moins que des efforts considérables ont été déployés pour la restructuration des sections locales et régionales, la création de nouvelles sections dans plusieurs villes du Royaume , passant par la dynamique remarquable que connaissent plusieurs organisations parallèles, telles le Forum Equité-Parité ou la création des sections régionales de l'Association démocratique des élus progressistes, mais cela n'est point suffisant. Le véritable hic, explique le dirigeant du PPS, c'est que ses organisations n'ont pas pu lui assurer une forte présence auprès des candidats et des candidates. Ce qui a engendré une perte importante au niveau des voix et des sièges. «C'est une erreur fatale qu'il n'est plus permis de reproduire», a-t-il martelé. Suite à ce qui a précédé, il s'avère que les missions actuelles du parti ont pour objectif principal le parachèvement d'une part, de l'opération de la restructuration des sections provinciales et d'autre part celui de la création des structures partisanes régionales, a déclaré avec insistance l'intervenant tout en invitant les acteurs du parti à contribuer massivement à cette dynamique. Au final, Benabdallah a appelé les militants du parti à plus de mobilisation pour traduire le poids politique du PPS en une véritable force électorale. «L'expérience a démontré la justesse du choix politique effectué par notre parti en prenant part au gouvernement actuel. Un parti, maitre de ses décisions, qui fait preuve de sérieux et de crédibilité et fidèle à ses principes et ses alliances», a-t-il souligné. Autre point non moins important évoqué par le rapport, celui de l'évaluation de l'action du gouvernement actuel et les prochaines élections législatives qui auront lieu le 7 octobre prochain. Selon le rapport du bureau politique, le bilan de l'Exécutif demeure positif à plus d'un titre, vu les efforts considérables déployés pour garantir les équilibres macro-économiques et les diverses mesures prises dans plusieurs domaines et ayant un caractère social. Mais, cela n'empêche, précise le rapport, que le gouvernement doit continuer les efforts pour remplir tous ses engagements et ce en procédant à l'accélération de la cadence de son travail tout en veillant à l'élaboration tous les lois organiques contenues dans la Constitution avant la fin de la législature actuelle. Assurément, ces lois sont d'une importance cruciale, étant donné qu'ils vont concrétiser le caractère avancé des dispositions de la Constitution. Par ailleurs, le SG du PPS s'est penché dans son intervention sur le dialogue social, une condition sine qua non pour qu'on puisse parler d'une action gouvernementale efficiente et atteindre les objectifs escomptés sur le plan social. « Nous réitérons notre appel, avec plus d'insistance, à tous les partenaire : gouvernement, patronat et syndicat à faire preuve d'ouverture et se doter du sens de responsabilité... pour parvenir à des résultats concrets », note le rapport. Cela requiert d'abord de réunir de toutes les conditions de la réussite, à commencer par l'ouverture du gouvernement sur les différentes revendications légitimes de la classe ouvrière et l'adoption des approches constructives de la part des autres partenaires, et ce en proposant des solutions et des alternatives réalistes capables de réaliser les attentes justes et équitables des catégories défavorisées tout en prenant en considération les contextes national et international et les possibilités réelles que l'économie nationale dispose. Pourtant, le SG du PPS reste confiant sur la reprise du dialogue social dans les prochains jours et les résultats positifs auxquels devrait aboutir les négociations sur l'ensemble des sujets, notamment le dossier de la réforme des régimes des retraites. Ainsi, afin de réussir sa mission, la majorité gouvernementale a besoin d'opérer dans un climat de stabilité et tourner la page des élections du 4 septembre, mais aussi éviter les querelles médiatiques et entamer un vrai débat politique.