Bonne nouvelle. Les artistes marocains sont à mi-chemin de l'adoption de la loi relative au statut de l'artiste, ainsi que les métiers artistiques. En effet, les membres du comité de l'enseignement, de la culture et de la communication ont approuvé en unanimité le projet de loi relatif à la loi de l'artiste et des métiers artistiques présenté à la chambre des représentants mercredi 3 février en présence du ministre de la Culture. Cette loi qui intervient dans un contexte où le Marco connait des changements dans le domaine culturel a pour but la recherche de nouvelles les perspectives pour le développement du statut de l'artiste marocain et les autres expressions artistiques. «C'est un pas important après un long débat qui a duré presque 48 h sur 4 séances ; ce qui reflète la difficulté de la législation dans ce domaine. En outre il faut se félicité du fait que cette initiative est venue également de la part de l'institution législative, qui est une chose importante dans la mesure où il y a avait un accord entre la majorité et l'opposition dans ce cadre. Cela signifie l'importance accordé à l'art et à l'artiste par cette institution», indique à Al Bayane Bouhcine Messaoud, président du Syndicat national des professionnels du théâtre. Et d'ajouter, plusieurs syndicats, associations et organisation artistique ont mis leurs propositions en présentant un mémorandum commun pour le Ministère de la Culture. « Je souhaite que cette loi sorte avec les modifications proposées afin de préserver l'artiste, et ne pas exclu les autres catégories des artistes exerçant dans le domaine surtout dans le coté économique», a-t-il souligné. «La loi garantit ainsi la concurrence et créer une symbiose entre les artistes et les entreprises dans le cinéma, le théâtre et la télévision. La loi est très stricte et compliquée du coté juridique et organisationnel», conclut il. Pour président du Syndicat marocain des artistes plasticiens professionnels, Abdelhay Mellakh estime que cette loi s'intéresse uniquement aux métiers artistiques et non plus à l'artiste. Cette loi, a-t-il dit, est une répétition du code du travail. «Il faut sortir une loi qui s'intéresse à l'artiste, car les artistes plasticiens travaillent indépendamment», a-t-il fait savoir.