C'est aujourd'hui 31 décembre 2015, que le président du tribunal de commerce de Casablanca devra trancher pour l'acceptation ou non de règlement à l'amiable sollicité par l'actionnaire principal de la Samir en situation de cessation de paiement de ses dettes et en arrêt total de ses activités de raffinage depuis le 5 aout dernier. Une première consultation a eu lieu mercredi avec la direction générale de la société et les principaux créanciers. e jeudi 31 décembre est un jour décisif pour la raffinerie de Mohammedia dont les milliers d'employés sont toujours dans l'expectative et dans la tourmente depuis l'arrête de l'activité. Le top management de la Samir a encore une fois renouveler sa demande de délai supplémentaire pour pouvoir s'acquitter de sa dette vis-à-vis du fisc et des banques marocaines. La position de la douane reste déterminante pour la survie de la raffinerie et le redémarrage de l'outil de raffinage. La Samir est lourdement endetté auprès des banques marocaines, de la douane et bien d'autres créanciers et banques étrangères. Le montant de la dette au niveau local s'élève aujourd'hui à plus de 43 milliards de dirhams sans compter 1,5 milliards de dirhams supplémentaires au titre de la dette fiscale et une autre dette obligataire de 800 millions de dirhams qui arrive à échéance ce31 décembre 2015.