Les études stratégiques ne cessent de le confirmer. Les rapports des instituts spécialisés ne cessent de le démontrer. Toutes les organisations et personnes éprises de justice, de liberté et des droits humains de par le monde ne cessent de le dénoncer. Les groupes extrémistes sévissant dans la région sahélo-saharienne et autres trafiquants en tous genres ont des connexions avec le «polisario». C'est un secret de Polichinelle, depuis belle lurette. Lundi, une rencontre à Washington autour du «Livre gris du terrorisme, au cœur de la coopération sécuritaire Maroc-Europe» a encore mis à nu ces «liaisons dangereuses» qui risquent de déstabiliser la région. «La collusion d'intérêts entre les séparatistes du «polisario» et les groupes extrémistes radicaux qui sévissent dans la région sahélo-saharienne n'est plus à démontrer comme en témoigne, notamment le kidnapping en plein cœur des camps de Tindouf, en 2011, de travailleurs humanitaires européens», a souligné El Mostafa Rezrazi l'un des co-auteurs de l'ouvrage, paru dans les éditions «Jean-Cyrile Godefroy» à Paris. Et de souligner que «les membres du «polisario» servent comme force d'appoint à ces groupes extrémistes, notamment Al-Qaïda dans le Maghreb islamique (Aqmi)». Cette énième révélation intervient la veille de la présentation devant le conseil de sécurité du nouveau rapport de l'envoyé personnel du SG de l'ONU pour la Sahara, Christopher Ross. Cette présentation a été reportée à deux reprises en l'absence de nouveautés par rapport au dossier saharien. Et selon des informations véhiculées par des agences de presse, il n'y aurait pas encore du nouveau dans le rapport de l'ancien ambassadeur US à Alger, Christopher Ross. Un statut quo qui perdure depuis le départ de l'ancien envoyé personnel du SG de l'ONU, le Hollandais Peter Van Walsum qui s'est heurté aux manœuvres des commanditaires du palais El Mouradia qui financent et soutiennent inconditionnellement les séparatistes dans les camps. La partialité de Ross et l'aveuglement des commanditaires du «polisario» ont ainsi provoqué un blocage qui n'a que trop duré. Et ce en dépit de la bonne volonté de Rabat et de son offre qui cadre avec la légalité internationale. Aujourd'hui cette stratégie de blocage, de conditionnalité et de déviation du processus de négociation orchestrée par Alger est mise à nu. Et le dernier discours royal prononcé par SM le Roi Mohammed VI à partir Laâyoune à l'occasion de la commémoration du quarantième anniversaire de la Marche verte a mis clairement les points sur les «i». Toute remise en question du statut juridique du Sahara marocain est inadmissible. Inconcevable. Et le Maroc fera face à toutes ces manœuvres et propagandes avec fermeté et rigueur. «Fermement convaincu de la justesse de notre Cause, le Maroc a répondu favorablement, en 2007, à l'appel lancé par la communauté internationale pour avancer des propositions permettant de sortir de l'impasse où l'affaire se trouve désormais. Aussi, Nous avons présenté l'Initiative d'autonomie pour les provinces du Sud, dont la communauté internationale a reconnu le sérieux et la crédibilité. Comme Je l'ai affirmé dans le Discours de la Marche Verte de l'année dernière, cette Initiative est le maximum que le Maroc peut offrir. Son application reste tributaire de l'impératif de parvenir à une solution politique définitive dans le cadre des Nations Unies. Il se leurre celui qui attend du Maroc qu'il fasse une tout autre concession. Car le Maroc a tout donné. Il a donné la vie de ses enfants pour défendre le Sahara», avait affirmé le Souverain.