De nouveaux pourparlers informels sur le Sahara auront lieu les 21 et 22 janvier et mars 2011. C'est ce qu'a annoncé samedi l'envoyé personnel du Secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, à l'issue du quatrième round, tenu du 16 au 18 décembre à Manhasset, dans la région de New York. Cette fois-ci, a fait savoir M. Ross, les parties concernées se sont engagées dans des discussions «approfondies sur des approches innovantes afin d'insuffler une nouvelle dynamique au processus de négociation en 2011, sur la base de rencontres régulières». Dans ce sens, des idées concrètes ont été proposées et seront développées lors des deux prochaines rencontres, a précisé l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, appelant les différentes parties à «créer un climat de confiance et une atmosphère propice au progrès des négociations». L'allusion est clairement faite aux manœuvres auxquelles recourent perpétuellement le «Polisario» et ses commanditaires du palais «Al Mouradia» pour torpiller le processus des négociations et porter atteinte à l'intégrité territoriale du Royaume. Après quatre réunions de négociations officielles directes, menées sous la houlette de l'ancien envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Peter Van Walsum, et quatre sessions de pourparlers informels, Rabat a toujours montré sa bonne foi et tendu la main aux autres parties pour trouver une solution politique et réaliste pour le conflit artificiel créé autour du Sahara. Cette solution définitive sur la base du réalisme réside dans l'initiative marocaine d'autonomie saluée par l'ensemble de la communauté internationale. Lors de ce dernier round de pourparlers informels, des initiatives et des propositions concrètes ont été présentées par la délégation marocaine. Le but, a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Taib Fassi Fihri, «est de donner une chance au processus de négociations et le dynamiser selon des «approches innovantes», a-t-il dit. Ces propositions s'articulent autour de l'examen des différents aspects du dossier du Sahara. Il s'agit, a expliqué le chef de la diplomatie marocaine, de «l'état réel des ressources naturelles de la région, la question de la représentativité de la population des provinces sahariennes en plus de la contribution de l'Algérie». Concernant la propagande entretenue par les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume après le démantèlement du camp de Gdeim Izik près de Laâyoune, Fassi Fihri a indiqué que la délégation marocaine a présenté des preuves irréfutables démentant les allégations fallacieuses du «Polisario» et de ses commanditaires. Rappelons par ailleurs que ces pourparlers s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre des résolutions 1813 (2008), 1871 (2009) et 1920 (2010) du Conseil de sécurité.