Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Nabil Benabdellah souligne l'impératif de trouver de nouveaux dispositifs de soutien aux familles défavorisées Séances des questions orales à la Chambre des représentants
Le ministre de l'Habitat et de la politique de la ville, Nabil Benabdellah, a fait savoir, mardi à Rabat, que le programme du logement social a atteint ses limites, relevant l'impératif de réfléchir à de nouveaux dispositifs visant à soutenir les familles défavorisées pour accéder à un logement décent. En réponse à une question orale à la Chambre des représentants, sur l'accélération du rythme de réalisation du logement social, Benabdellah a relevé que le nombre de ménages en mesure d'acquérir ce type de logement est en baisse, appelant à trouver de nouvelles solutions pour faciliter l'accès des couches défavorisées à un logement décent. Il a, à cet effet, souligné que son département examine de nouvelles conditions pour faciliter l'accès de cette catégorie de ménages à un logement décent, notant que toutes les propositions envisagent la possibilité d'étendre le délai de remboursement des prêts et incitent à trouver des modes alternatifs de financement, tels que l'acquisition par location. Pour ce qui est du bilan provisoire du programme du logement social, Benabdellah a précisé que jusqu'à présent, près de 500.000 unités de logement ont été réalisées dans le cadre d'un programme qui comprend la réalisation de plus de 1,3 million unités de logement avec des accords conclus avec les promoteurs immobiliers. S'agissant d'une question posée par le groupe parlementaire du parti de la Justice et du développement (PJD) relative au bilan de réalisation du programme de logement social dans les provinces du Sud, le ministre a précisé que dans le cadre dudit programme, les villes de Laâyoune, Dakhla et Boujdour ont été déclarées villes sans bidonvilles, notant que les zones d'accueil ont été achevées au niveau de la ville de Smara, à travers la démolition de 22.000 baraques et le relogement de 22.000 familles. Et d'ajouter que plus de 1.700 hectares ont été ouverts pour l'urbanisme, à travers notamment la création de pôles urbains au niveau de Laâyoune (ville Al Wahda, ville 25 mars et ville Al Wifaq), de Boujdour à travers le développement du pôle urbain Al Amane, de Dakhla (ville Al Wahda et Nahda 1 et 2), de Guelmim (Al Firdaous et Bab Assahra), de Tarfaya (Al Massira et Assalam), outre la programmation de projets du logement économique d'un coût de 250.000 dirhams au niveau du marché immobilier des provinces du sud.