Le Maroc, qui préside en la personne de SM le Roi le Comité Al Qods, vient de sonner le tocsin au sein de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). C'est ainsi que le conseil exécutif de cette organisation onusienne s'est réuni hier à Paris pour plancher sur un projet de résolution visant à mettre fin aux restrictions imposées illégalement par Israël depuis plusieurs années aux Palestiniens empêchés d'accéder à l'esplanade de la Mosquée Al Aqsa. Ces restrictions sont d'autant plus condamnables que ces sites ont été ouverts par la police israélienne à des extrémistes locaux, dont l'arrière-pensée est de judaïser ces lieux hautement sacrés pour les musulmans. Il faut dire que depuis sa création en 1975, dans le sillage de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), le comité Al Qods, présidé au départ par Feu Hassan II, puis actuellement par SM le Roi Mohammed VI a toujours saisi la communauté internationale sur «la volonté d'Israël d'occuper, de judaïser et d'altérer les monuments de civilisation musulmans et chrétiens de la ville d'Al Qods, partie intégrante des territoires palestiniens occupés et capitale de l'Etat palestinien». Ce comité collecte aussi des fonds étatiques ou privés, à travers «Bayt Mal Al Qods Acharif», fonds qui sont partiellement reversés à l'Autorité palestinienne en vue de «maintenir le cachet arabo-musulman» de la Ville sainte».