La célébration vendredi du 1er mai revêt, cette année, un caractère bien particulier, des centrales syndicales parmi les plus représentatives (Union Marocaine du travail-UMT, Confédération Démocratique du Travail-CDT, Fédération Démocratique du Travail-FDT, Union générale des travailleurs du Maroc-UGTM), ayant annoncé leur décision de boycotter les festivités de cette fête du travail en signe de protestation contre la politique gouvernementale. Jeudi, l'UGTM et la FDT ont expliqué, dans un communiqué conjoint, que leur décision intervient en protestation contre la «conduite anti-démocratique du gouvernement».