«Notre pays cumule nombre de prouesses dans maints domaines, mais, beaucoup reste à faire, pour se réclamer s'aligner dans le rang des nations émergentes !». C'est en ces termes que Abdeslam Seddiki, membre du bureau politique du PPS a amorcé son exposé, lors de la rencontre de communication, organisée, samedi dernier au complexe culturel de Dcheira Al Jihadia, par la section locale d'Inezgane, en coordination avec la section locale de Dcheira. Au cours de sa pertinente communication, l'intervenant a tenu à mettre en valeur la nature et l'ampleur de ces performances, aux plans institutionnel, économique et social. A ce propos, il n'a pas manqué de faire l'éloge des textes de la nouvelle Constitution qui, en fait, se hisse au tout premier plan, en termes de précision et de séparation des attributions relatives aux différents pouvoirs. Cette notoriété constitutionnelle, souligne-t-il, est de nature à instaurer les fondements de l'Etat de droit et des institutions auxquelles aspire notre pays, en voie de l'émergence escomptée. Pour ce faire, il est judicieux de s'atteler de plain fouet aux mécanismes de développement, en fonction des spécificités marocaines qui ne sont pas toujours identiques aux émergences de certaines nations du globe. Il est bien évident que le Maroc s'est assigné des principes et des assises d'expansion, axés sur la pluralité et la stabilité, en vue d'asseoir les conditions sine qua non de son essor multiforme. Il n'en demeure pas moins vrai que les cadences accusent des retards et des dysfonctionnements qu'il va falloir combler par le biais de la remise en question des méthodes d'action et des finalités envisagées. Dans le même registre, le ministre de l'emploi et des affaires sociales s'est surtout focalisé sur la nécessité impérative de se doter d'un enseignement efficace, susceptible de procréer des compétences adéquates aux exigences actuelles du pays. De même, enchaine l'orateur, il est loisible, dans une vision d'équité et de cohésion, de résorber les disparités sociales et spatiales, car il est insensé de continuer à accepter que seules trois régions de l'ensemble du royaume s'accaparent plus de la moitié de la production nationale. Certes, indique-t-il, le taux de la précarité se rétrécie progressivement, par le truchement de mesures palliatives, entreprises dans le cadre des politiques publiques et des démarches incitatrices, telles l'Initiative Nationale du développement Humain. Cependant, beaucoup de chemin reste à parcourir, dans le sens de la consolidation des volets sociaux, à tous les niveaux afin d'éradiquer les indicateurs de la pauvreté et de l'exclusion. Dans le même ordre d'idées, l'éminent économiste marocain se montre favorable à l'encouragement de l'investissement étranger qui pourra permettre une relance certaine de l'économie nationale, tout en fortifiant le marché intérieur dans le but de maintenir l'équilibre social. Enfin, le dirigeant national du PPS n'a pas hésité non plus de souligner la présence d'une volonté manifeste de tous les intervenants de la société pour prétendre souscrire, dans la symbiose et la concorde, à la cour des nations émergentes, à condition de la doter des édifices fondateurs de ce passage auquel les marocaines et les marocains ambitionnent de parvenir, à la lumière des performances acquises, depuis déjà quelques années.