A peine quelques jours après le démarrage de la rentrée scolaire 2014-2015, les services compétents auraient découvert que des manuels scolaires «non conformes» seraient en vente dans les librairies. Durant le week-end dernier, les autorités locales dans certaines régions du pays ont mobilisé les mokkadems, les chioukhs et autres auxiliaires en vue de retirer des «cahiers de textes» des librairies. Ces manuels scolaires, selon des informations concordantes, auraient été imprimés avec des cartes du pays incomplètes. Incroyable, mais vrai. C'est dire que toute une chaîne de contrôle n'a pas fonctionné dans les règles de l'art. Des filtres, qui devaient fonctionner à temps, n'ont pas été opérationnels. Et du coup des dégâts et des perturbations chez les élèves, leurs parents, les libraires et même auprès du corps enseignant et des établissements scolaires. Les parents, qui ont déjà acquis les fameux «cahiers de textes», devraient les changer. En d'autres termes, ils devraient en acquérir d'autres. A qui incombe la responsabilité dans cet état de choses ? C'est la question que d'aucuns se posent, surtout que cette rentrée intervient après la mise en place du Conseil supérieur de l'éducation, de la formation et de la recherche scientifique dont la mission est de lancer la réforme de l'école marocaine.