visite de SM le Roi Mohammed VI en Tunisie, dans les circonstances actuelles, illustre la volonté du Maroc de favoriser la réussite de l'expérience tunisienne pour servir la stabilité dans la région, assure le journaliste libanais. Après avoir tracé les grandes lignes de la nouvelle constitution tunisienne qu'il a qualifiée d»'avancée», Khairallah Khairallah précise que la visite du Souverain en Tunisie traduit le soutien du Royaume aux institutions de l'Etat tunisien pour qu'elles avancent sur la voie du progrès. Etablissant un parallèle entre la constitution tunisienne et la constitution marocaine, il fait valoir que la constitution marocaine a été plébiscitée par une majorité écrasante du peuple marocain après que SM le Roi ait pris l'initiative d'entreprendre des réformes visant à accroître la participation populaire dans tous les domaines d'une part, à favoriser l'évolution de la vie politique au Royaume, à mettre les différents partis politiques devant leurs responsabilités à l'égard du pays, du citoyen d'autre part. Le Maroc recèle un important potentiel qu'il peut mettre à la disposition de la Tunisie qui s'est redressée après la révolution du jasmin, poursuit le journal qui évoque «des points de ressemblance entre les deux pays» dont «l'existence d'une prise de conscience populaire marocaine de l'importance de préserver la modération initiée par SM le Roi Mohammed VI». Par ailleurs, «Al Moustakbal» met en valeur la «longue» expérience marocaine en matière de facilitation des investissements étrangers dont peut bénéficier la Tunisie dans le cadre de ses efforts afin de sortir de sa crise économique, citant à titre d'exemple, le «grand» port Tanger Méditerranée qui relie le Maroc à l'Europe via l'Espagne. Et le journal libanais d'expliquer qu'à travers la visite de SM le Roi Mohammed VI en Tunisie, le Souverain envoie un message fort en faveur de la Tunisie signifiant que «la Tunisie n'est pas seule, isolée», insistant sur la volonté, notamment du Maroc de soutenir l'évolution du pays maghrébin vers un avenir meilleur, partant de l'approche marocaine de la question de la stabilité régionale fondée sur la coopération plutôt que sur la rivalité ou la concurrence alimentée par l'illusion du leadership régional à laquelle croient, aveuglément malheureusement, les dirigeants en Algérie.