Dans une précédente livraison, l'éclairage était jeté sur la situation qui prévaut dans des localités relevant de la province de Zagora. L'accent était surtout mis sur la défaillance infrastructurelle qui sévit dans ces patelins, en termes d'équipement publics, notamment les accès reliant certaines communes rurales. En corrélation avec ces déficits, on s'est pareillement focalisé sur l'existence de structures minières dont abondent ces zones de l'arrière pays. En effet, la mine de Bleida, à son commencement, avait réalisé la route entre la mine de Bou azzer et Bleida soit une soixantaine de kilomètres. Cette mine comprenait également une clinique équipée, un médecin et plusieurs infirmiers, mis à la disposition de tous les riverains. Cette initiative est de nature, en fait, a éviter beaucoup de malheurs dans cette région. Cependant, après la fermeture de la mine en 1998, la majeure partie des ouvriers a été déployée sur nos d'autres mines. En conséquence, la clinique a été cédée aux autorités sanitaires, en plus d'un dispensaire de la santé publique qui n'a jamais fermé. Il a fallu dix ans de recherches pour développer et faire fonctionner un projet qui permet aujourd'hui de rouvrir la mine de Bleida. Pour ce faire, pas moins de 160 millions de dirhams ont été investis pour redémarrer une activité industrielle, à partir du deuxième semestre de cette année. Avec l'appui du gouverneur de Zagora qui se montra très compréhensif et coopératif, il a été décidé de contribuer à la remise en état de la route d'une quarantaine de kilomètres , reliant Bleida à Aghbar soit un montant global de 42 millions de dirhams auxquels l'entreprise Somifer mettra la bagatelle à hauteur du tiers de la somme totale. Par ailleurs, il est loisible de souligner que la mine Bou azzer emploie 1700 personnes dont plus de 90% émanent de la région et consent une stratégie de développement, conformément à la politique générale de Managem. Elle est certifiée OHSAS 18001 (pour sa politique d'hygiène et de santé), Iso 9001 pour la qualité. Concernant l'environnement, trois usines ont été construites pour traiter et annihiler tous les déchets miniers, stockés depuis 1928. S'agissant du le volet social, nombre de conventions sont établies avec la société civile, représentant les unités avoisinantes. Elles constituent une plateforme de travail et un engagement de l'entreprise de travailler avec ces ONG sur trois axes : L'enfant, la femme et l'eau. L'ébauche consiste à la construction de salle de classe, la distribution de kit scolaires, la mise en place des colonies de vacances pour 700 enfants chaque année, la tenue des manifestations culturelles, avec l'aide des enseignants, pour tous les enfants de la région et la remise des prix aux méritants, la réalisation des locaux pour l'alphabétisation des femmes et l'apprentissage des métiers, la fondation des crèches, l'organisation des expositions des travaux de ces femmes à Casablanca au Twin center et à Marjane pour les aider à se faire des clients, le forage de puits et l'exploration de l'eau par spécialistes de la compagnie. Des études d'impact menées avec l'aide d'éminents professeurs de l'université d'Ibn Zohr d'Agadir sur les aspects sociaux, sociétaux, environnementaux et historiques. Pour la première fois dans l'histoire du Maroc, une étude d'impact a été tentée, présentée et validée par les autorités de la Wilaya de Souss Massa Draa sur la région d'Ait Ahmane à 25 Km de Bleida. De même une étude similaire a été pareillement menée sur Bleida avant de lancer le projet en question. Ces prouesses aux fibres citoyennes sont à même d'insuffler une dynamique économique des plus vitales. D'autant plus que ces régions, frappées par l'austérité de la nature et la vulnérabilité des infrastructures de base ont toujours besoin d'appui investissemental, de manière à créer des opportunités d'emploi, de générer des revenus, de rehausser le statut économique et de consolider l'exploitation de l'industrie minière au service de la nation. Il n'est pas donc exclu que le renforcement de cet aspect développemental est en mesure de procéder la fixation des populations et de maintenir les cohérences démographiques inter-régionales. Dans ce sens, la province de Zagora renferme des potentiel indéniable qu'il va falloir optimiser, à plus d'un titre. Les performances minières aux fibres sociales et civiques, dont l'exemple sus mentionné illustre bien cet entrain salutaire, vient incontestablement dynamiser cette émergence multiforme.