Bien avant d'exposer sa conviction, la Lydec fut épinglée par la Cour des comptes, dans son rapport de 2012, particulièrement en ce qui concerne la gestion du Fonds de Travaux -FDT-. Logé à la Trésorerie Générale du Royaume et géré directement par le délégataire, ce FDT, dont la création est intimement liée à celle de la RAD (l'ancienne Régie de distribution), représente un instrument fondamental de financement des investissements. Depuis le démarrage de la gestion déléguée jusqu'à fin 2013, sa contribution cumulée atteint 3,4 milliards DH, pour un volume global d'investissement de l'ordre de 15 milliards DH. Le «flou», qui a jalonné l'historique de ce Fonds, ne pouvait que susciter la curiosité au point de friser les limites de la suspicion. Rien n'est définitivement sûr. Il semble que certains élus de la ville, par intérêt politique, n'hésitent pas à enfoncer le clou, en cultivant la défiance. C'est un peu l'histoire des «chaussettes de Madame la duchesse -qui- sont sales et archi sèches».