La 18ème édition du festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan se tiendra du 24 au 31mars avec la projection d'une soixantaine de longs et courts métrages ainsi que des documentaires du pourtour méditerranéen. Lors de cette édition, organisée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, douze longs métrages seront en compétition officielle dont «mort à vendre» du réalisateur marocain Faouzi Bensaïdi, «Normal» de Merzak Allouache (France-Algérie), «les mains rudes» de Mohammed Asli, «Exit caire» de Hesham Issawi (Egypte), Habibi Rasak Kharbane de Youssef Susane (Palestine-USA-Hollande) et «Tannoura Maxi» de Joe Bou Eid (Liban). Seront également en lice dans cette catégorie “la Sombra del sol” de l'espagnol David Blanco, «paradis des bêtes» de la réalisatrice française Estelle Larrivaz, «Tungesten» du grec Giorgos Georgopoulos, «l'ennemi» du serbe Dejan Zecevic ainsi que les films italiens «lo sono li» de Andréa Segre et «la kriptonite nella borsa» de Ivan Cotroneo. Quatorze courts métrages seront aussi en compétition officielle, à savoir «Yasmine et la révolution», film français de Karin Albou, «L» de Hassan Dahani, «papa Lénine et Freddy de Irène Dragasak», «le piano» de Lévon Minasian (Arménie/France) et «El Chola» de Guillermo Rios (Espagne/Canaries). Les courts “Mikhobbi fi Kobba de Leya Bouzid , Ba'adana de Roy Arida (France/Liban) et “sur la route du paradis” de Uda Benyamina . Il en est de même pour «Apele tac», court métrage germano-roumain de Anca Miruna Lazarescu, «Nadie tiene la culpa» de l'espagnol Estaban Crespo, «la muerte de Cutilla Ruiz» de Idan Ciélar (Espagne), «le recrutement» court métrage réalisé par le cinéaste marocain Abdeslam Kelai, «Al Hesab» de l'Egyptien Omar Khaled et «le masseur» du tunisien Anouar Lahouar. Les documentaires “My land” de Nabil Ayouch, «pour une nouvelle Séville» de Kathy Wazana (Maroc-Canada), «Sacred stones» de Leïla Higaci et Muayad (Palestine) sont aussi en lice, de même que “les 3 disparitions de Souad Hosni” de Rania Stephan (Liban), “Fuego sobre el Marmara” de l'Espagnol David Segarra, “Al final de la escapada” d'Albert solé (Espagne) et “Fallega” du Tunisien Omrani Rafik. “Rosans, miel amer” de Rémi Nelson Borel (France), “Cinéma algérien, un nouveau souffle” de Mounia Meddour, “ Cinema Komunista” de Mila Turajlic (Sérbie), “Ceux qui possèdent si peu” de Vincent Maillard ( France) et “ O Racines” de Cécile Couraud concourent également dans cette catégorie. Le jury long métrage sera présidé par le directeur du festival du film d'Abu Dhabi, l'américain Peter Scarlet. Le directeur de Festival International de documentaire de Madrid, Antonio Delgado présidera le jury des films documentaires et le réalisateur marocain Nourddine Lkhmari, celui des courts métrages. Des hommages seront rendus lors de ce festival à l'acteur Mohamed Majd et au réalisateur Mahmed Ismael ainsi qu'à l'actrice française Sandrine Bonnaire, au réalisateur et scénariste espagnol Iciar Bollan et au tunisien Hicham Rostom. La 18ème édition du Festival international du cinéma méditerranéen de Tétouan abritera par ailleurs un colloque sur le thème “cinéma à l'ère du numérique” ainsi qu'une table ronde sur “l'image de la ville de Tétouan et ses environs dans le cinéma marocain” et une rencontre articulée autour du programme interculturel entre les deux rives de la Méditerranée intitulé «14,4km». Créé en 1985 par un groupe de cinéphiles réunis dans l'Association des Amis de Cinéma de Tétouan, le Festival International du Cinéma Méditerranéen de Tétouan s'est développé tout au long des dernières décennies. Militant pour la promotion et la mise en valeur des cinématographies des pays du pourtour méditerranéen, ce projet inédit s'est consolidé par la mise en place en 2006 d'une Fondation qui a pour but sa préservation et son rayonnement.