La 17e édition de l'université citoyenne HEM s'ouvre ce samedi 18 janvier à Casablanca, Rabat et Oujda. Un concept initié depuis 1998 par HEM afin de développer et d'approfondir la connaissance des étudiants et citoyens sur les questions nationales et internationales. Cet évènement traditionnel vise à enrichir l'esprit d'ouverture, développer la pluralité des cultures, de débat et de citoyenneté active grâce à des séminaires et des cours dispensés par des professeurs et chercheurs de renom, hommes et femmes politiques, économiques. Après le lancement de l'université citoyenne jeudi 16 janvier dans les campus de Marrakech et Fès, Rabat, Casablanca et Oujda lèvent ce samedi le rideau sur le désormais rendez-vous académique annuel. Cette journée d'ouverture sera marquée à Casablanca par un séminaire intitulé «quelle issue pour le conflit syrien?», animé par Bichara Khader, professeur de Sciences politiques, économiques et sociales à l'université de Louvain. A Rabat, c'est le professeur Azzedine Bennis qui donnera le coup d'envoi de l'université citoyenne par une intervention sur «l'Etat de droit : genèse et évolution». L'honneur a été accordé au journaliste, activiste et détenu politique syrien Ghassan Yassin, d'intervenir sur le thème «l'humain, l'oublié des révolutions arabes», à Oujda. Comme d'habitude, l'université citoyenne touchera des thématiques pluridisciplinaires : socio-économiques, managériales, sociétales et politiques. Cette année, la formation sera axée essentiellement sur trois grands thèmes, notamment les « institutions, vie politique et droits de l'Homme », « l'économie et la gestion de l'entreprise », « la pensée et société ». Ce cycle de 9 séminaires qui s'ouvre à tout citoyen sans condition préalable, s'achèvera en mars prochain par le décernement d' « attestations d'auditeur » aux participants ayant suivi régulièrement l'ensemble des séminaires. A Tanger et Tétouan, les différents séminaires et cours débuteront le 24 janvier.