Le secrétaire administratif du WAC, Driss Merbah, non sanctionné A la suite des incidents anti-sportifs ayant entâché la rencontre des quarts de finale de la Coupe du trône ayant opposé le Wydad de Casablanca au Difaâ Hassani Jadidi au complexe Mohammed V, la commission centrale de discipline de la FRMF a suspendu Johan Langoualama (DHJ) pour 5 matches dont 3 fermes avec une amende de 3.000 dirhams et l'international Mohammed Berrabeh (WAC) pour 4 matchs, dont 2 fermes, et une amende de 3.000 dirhams. Alors que le secrétaire administratif du club casablancais, Driss Merbah, que tout le monde a vu s'attaquer sauvagement, juste devant le banc de touche des visiteurs, au joueur jdidi n'a pas été sanctionné. Le délégué du match, lui, reste au banc des accusés.... La situation aurait tourné au vinaigre sans l'intervention du coach Abdelhak Benchikha qui avait réussi à apaiser les esprits. On n'oublierait pas cette image honteuse où tout le banc de touche du WAC avait suivi le comportement du responsable administratif wydadi. Que se serait- il passé si le banc de touche jdidi avait répondu à l'attaque ? C'est à une bataille rangée qu'on aurait assisté. Le jugement officiel de la commission de discipline a outré l'opinion publique sportive nationale. Comment cette dernière a été si injuste en ne sanctionnant pas sévérement Driss Merbah et en infligeant une sanction légère à l'encontre du joueur wydadi qui a été la cause directe de la réaction virulente de Johan Langoualama ? Selon des sources fiables de la FRMF, le rapport du délégué du match ne mentionne point le comportement anti- sportif de Driss Merbah. Toujours selon les mêmes sources, le délégué aurait été convoqué pour une audience avant de prendre à son encontre les mesures disciplinaires appropriées. Driss Merbah, lui, n'échapperait non plus à une lourde sanction. Parce que son comportement a été considéré comme une incitation à l'holliganisme. La commission compte sur les séquences de la vidéo du match pour arrêter sa décision. On se demande, aussi, pourquoi le corps arbitral n'a pas été interppelé. Si l'arbitre du centre n'aurait rien vu, il ya, pourtant, son premier assistant et le 4ème arbitre qui, de par leur emplacement, ont été témoins directs de l'attaque de Merbah. Ils auraient dû signaler l'incident à Tiyazi pour qu'il lui inflige le carton nécessaire. Concernant Mohammed Rabeh, il s'en sort, d'après des observateurs, à si bon compte. Car le joueur méritait plus pour avoir proféré des propos racistes envers le joueur jdidi ce qui avait fait sortir le joueur jdidi de ses gongs. Il n'a pas digéré le fait d'être traîté de "cannibale" comme l'avait déclaré le joueur jdidi à la fin de ce match. Ceci pour ceux qui n'avaient pas compris le pourquoi de sa réaction virulente. Des propos racistes condamnables que l'on réprimande très sévèrement en Europe. D'ailleurs le slogan "Non au racisme" dans la plus prestigieuse compétition européenne des clubs champions est une preuve du souci des responsables de l'UEFA pour combattre ce comportement inhumain. Berrabeh mérite une sanction très lourde. C'est d'abord un international qui défend les couleurs de son pays. Lequel pays entretient d'excellentes relations fraternelles avec les pays africains et à l'échelon international. Ceci dit, on ignore toujours pourquoi l'arbitre n'avait pas sanctionné Ayoub El Khaliqi qui a été à l'origine de ces incidents regrettables en simulant une grave blessure en se tordant sur la pelouse. Mais il s'est relevé très vite et a repris le jeu comme si de rien n'était. D'ailleurs, en visionnant ce match des quarts de finale de la coupe du Trône, on constatera qu'il a excellé dans les simulations. Dommage pour cet international appelé à un meilleur avenir footballistique. Quels exemples donne- t- il à ses fans, en particulier aux jeunes d'entre eux ? La commission de discipline se doit de visionner la cassette du match. Surtout quand Berrabeh s'est adressé à Langoualama et de lire ses lèvres. On s'apercevra que c'est bel et bien le mot "cannibale" qu'il avait prononcé.