Benabdallah : le PPS conserve toujours son groupe parlementaire à la Chambre des représentants Pr Louardi: l'accès aux soins et aux médicaments au centre des préoccupations du PPS» Dans le cadre de ses activités ramadaniennes initiées à travers tout le pays, et marquées quasi quotidiennement par des débats et conférences abordant des volets politique, économique, social, culturel..., le Parti du progrès et du socialisme (PPS) à enchaîné vendredi dernier, à Casablanca, avec une conférence portant sur la politique du médicament, animée par le Professeur El Houssaine Louardi, membre du bureau politique du PPS et ministre de la Santé. Marquée par une importante affluence des militantes et militants du parti, des membres du bureau politique et du comité central, ainsi que d'autres personnalités et des représentants de la presse nationale, cette rencontre a été inaugurée par une importante intervention du Secrétaire général du Parti. Mohamed Nabil Benabdellah a saisi cette occasion pour présenter à l'auditoire la vision et la position du PPS quant aux tenants et aboutissants de la situation politique qui prévaut actuellement dans le pays. Brossant le long parcours militant du parti, il en est arrivé à rassurer les militantes et militants que le PPS conserve aujourd'hui toute sa vigueur malgré l'acharnement dont il a toujours fait l'objet tout au long de ses soixante-dix ans d'existence. Un acharnement, médiatique et politique, qui est allé crescendo depuis que le parti fut le premier à avoir donner son accord de principe, durant les années 90 du siècle dernier, pour intégrer une nouvelle expérience gouvernementale suite à la main tendue par Feu SM Hassan II au Bloc démocratique afin d'initier les réformes dont le pays avait besoin, sous peine de subir une «crise cardiaque». Réformes, développement, stabilité du pays et de l'institution monarchique, intérêts suprêmes de la nation et du peuple, telles sont les motivations, selon N. Benabdellah, qui ont poussé le PPS, à chaque fois que cela lui a été demandé, à participer à plusieurs gouvernements, allant du gouvernement de l'alternance dirigé par l'USFPeiste Abderrahmane Youssoufi en 1998 jusqu'à celui de l'islamiste Abdelilah Benkirane en 2011, en passant par ceux de Driss Jettou et d'Abbas El Fassi. Or cet engagement du parti pour servir le peuple et la nation, tout en restant fidèle à ses principes et fier de l'indépendance de ses décisions, n'a pas toujours plu à certains partis politiques, surtout ceux qui n'ont d'autre objectif que d'étendre leur hégémonie sur le champ politique pour servir des intérêts étroits. Arrivant aux derniers développements qu'a connus la scène parlementaire, le secrétaire du PPS a, une nouvelle fois rassuré les militantes et les militants du parti, en affirmant que le parti conserve toujours son groupe parlementaire au sein de la Chambre des représentants, contrairement à ce qui a été rapporté par certains médias. «Même si certains de nos alliés politiques n'ont malheureusement pas respecté leurs engagements lors des derniers débats parlementaires, notre groupe est maintenu car il y a une décision du Conseil constitutionnel qui nous a conforté dans le fait que le Groupe du progrès démocratique (GPD), constitué de 18 députés PPS, en plus de deux députés apparentés avec l'accord de leur parti, est conforme à la légalité», a conclu N. Benabdellah.