Depuis l'aménagement de la promenade magnifiquement érigée sur la corniche d'Agadir, de plus de cinq kilomètres de longueur, vers la Marina, le front de mer offre un panorama visuel et un havre de détente des plus exquis. Cette réalisation de haute qualité représente un fleuron à la destination, permettant le drainage des visiteurs aussi bien nationaux qu'étrangers, outre l'affluence des citoyens de la ville et sa banlieue. Il va donc falloir veiller à l'image de ces lieux prisés, a travers les nettoyages quotidiens, la sécurité de ces points de prédilection et le respect des cahiers des charges qui régissent les locaux de commerce. Il ne fait de doute que le complexe Tawada connait une animation active, à travers les restaurants, snacks, les cabarets, les boutiques… Le déroulement de toutes ces activités ouvertes directement sur les passants en masse devrait se faire dans la déontologie et la préservation du domaine public. Or, on constatera encore que certains contrevenants se plaisent de se mettre au-dessus des règlements en vigueur, en dépit des requêtes transmises aux parties concernées (Wilaya, mairie, protection civile…). Il va sans dire que les projets des cahiers des charges élaborés conjointement par le ministère de l‘intérieur et du commerce et de l'industrie stipulent que les snacks doivent répondre aux exigences formelles en termes de superficie de plus de 35 m2 dont la cuisine pas moins de 12 m2. Cependant, il est bien certain que locaux sont loin de remplir ces conditions et finissent, à cause de cette exigüité, par causer des torts aux voisins. Les autorités compétentes ont donc intérêt à donner suite aux doléances des plaignants afin de sauvegarder l'image de marque de la corniche, de combattre la concurrence déloyale et de protéger les usagers de la promenade des odeurs étouffantes du charbon en plein air.