La Société Marocaine de l'Ingénierie Touristique (SMIT), nouvelle structure héritière de la défunte (SONABA), Société Nationale de l'Aménagement de la Baie d'Agadir, fait parler d'elle, ces derniers temps. Elle avait fait l'actualité, à plusieurs reprises, pour des dérapages qui avaient fait couler beaucoup d'encre, dans le temps. On n'a nullement l'intention, aujourd'hui, de remuer le fer dans la plaie, on se focalisera sur la dernière bévue qui suscite actuellement beaucoup de remous et de consternation dans les milieux communautaires de la ville. En effet, depuis 2006, on s'est mis d'accord sur l'idée de salutaire d'édifier une mosquée digne de ce nom dans le quartier Founty qui demeure l'un des joyaux de référence de la cité balnéaire. Un vœu qui anime nombre de citoyens dans ce site touristique de haute notoriété, d'autant qu'il souffre de nombre d'équipements socioculturels et spirituels, à l'instar de pas mal de quartiers de la capitale du Souss. L'idée donc de planter un édifice théologique était apprécié et appréciable. On se mettait alors à la concrétisation de ce rêve ardent. Au demeurant, on a fini par dénicher un terrain d'un hectare pour ce faire. Tout a été préparé y compris les fonds, par les bonnes volontés qui voyaient enfin leur souhait exaucé. Cependant, au cours d'une récente réunion tenue, en présence du directeur de la SMIT, on croit savoir que ce responsable aurait suggéré un autre emplacement pour l'édification de ce complexe religieux, alors que toute la paperasse de la superficie initiale était dûment « cadastrée ». Contrariés par ce ravissement inopiné, les interlocuteurs dont le Wali de la région Souss Massa Drâa auraient signifié que le nouveau lot proposé sur un petit parking exigu qui ne ferait point l'affaire pour cette énorme ambition tant exprimée. Ce revirement aurait été interprété comme une intention sournoise de faire ériger encore des locaux de commerce juteux, en lieu et place de l'endroit destiné auparavant pour la fondation d'un site religieux qui tiendrait non seulement d'un espace cultuel, mais également de pôle attractif traditionnel, drainant les multitudes de touristes fort admiratifs des arabesques et architectures de notre cachet patrimonial pittoresque. Affectée pareillement par cette usurpation scandaleuse, la société civile de la ville compte y faire face par tous les moyens légitimes et estime également que c'est là une opportunité propice de réclamer d'autres projets socio-éducatifs sur le sol de ce quartier de vista urbain incontestable. La SMIT est alors tenue de tenir compte de cet enjeu, car il n'est plus question de rééditer les bêtises d'antan dont les échos funestes bourdonnent encore dans les oreilles. Le nouveau ministre du tourisme, fraichement installé, ne manquera surtout pas de remettre les pendules à l'heure, d'autant qu'il entamera, dit-on, une visite imminente dans la première station balnéaire du royaume. Une occasion pour lui de voir de visu les vicissitudes de cette affaire révoltante dont les tenants et aboutissants ne sauraient rester indéfiniment occultes et opaques. Saoudi El Amalki A vrai dire La gauche et les vieux clichés Le Parti d'Avant-garde Démocratique et Socialiste (PADS) a tenu, samedi dernier, à Agadir, son 5ème congrès préfectoral, sous la thématique centrale « unité de la gauche ». C'est une bonne chose, d'autant que cette organisation a convié toutes les franges politiques de la gauche à prendre la parole, lors de la cérémonie d'ouverture. Tout en respectant les points de vue exprimés, il y a lieu de relever le constat qui, à priori, interpelle tout un chacun. Presque la totalité des allocutions réitère sa profonde d'unifier cette gauche disparate, mais, continue toujours à «rabâcher» les vieux clichés, à « momifier » les anciens leaders et à «dormir» sur les lauriers. C'est devenu une véritable manie stéréotypée, outre les entrains de nihilisme et de misérabilisme d'une phobie languissante. Feu Mahmoud Darouich avait lancé au peuple palestinien cette fameuse rhétorique : « Trêve de cet amour acerbe ! », faisant allusion à ce déferlement de jérémiades envers cette entité opprimée, à travers l'Histoire. Le cas paraitrait, en fait, similaire à la situation de notre mièvre et grincheuse. La société marocaine dont les jeunes occupent une place vitale n'a que faire des slogans passéistes du grand soir utopique et des vocables figés des discours creux. Alors que l'évidence est bien là, sordide et désolante. La gauche a bien vidé les lieux de contacts les plus étroits et intimes avec les populations dans les universités, les coins de la rue, les mosquées, les souks…La gauche s'est effilochée dans des scissions déchirantes, la gauche s'est amenuisée et renfrognée au fil des années pour avoir boudé les institutions et des centres de décision. La gauche s'obstine à avoir une dent contre la monarchie et ses attributions. La gauche s'acharne enfin à se donner la mort, à petits feux… L'unité de la gauche, on veut bien. Mais, comment ? Surtout pas avec les vieilles jacasseries. La gauche, c'est avant le réalisme et l'imagination. Commencer par descendre de la tour chimérique en est la première démarche à faire. L'intérêt suprême de la nation et du peuple auquel on a tendance à tourner le dos pour des calculs autocratiques devrait, en fait, servir de boussole de l'ensemble de la famille de la gauche, loin de toute surenchère. Sinon, tout appel à l'unicité n'est, en fin de compte, que coup d'épée dans l'eau. S.E Université Ibn Zohr d'Agadir Création d'un Centre Universitaire des Médias Toujours fidèle à ses innovations multiples en matière d'infrastructure, d'activités culturelles et scientifiques, d'outils didactiques, l'université Ibn Zohr d'Agadir a eu le mérite d'être la première université au Maroc qui se dote d'un Centre des Médias Universitaires (CMU). La structure de cette réalisation inédite se compose de trois supports fondamentaux pour l'information et la communication à savoir ; un journal électronique (Ibn Zohr News), Web radio et Web TV. Les trois supports de ce centre permettront de développer vitalement le volet communicationnel entre les étudiants, les enseignants et l'université. Ils tendent à lier cette dernière à son environnement et constituer ainsi une plate-forme de stage pour les étudiants et lauréats des Licences Professionnelles en rédactions journalistiques, ainsi que pour les lauréats issus des formations cinématographiques. Cette opération leur permet d'entrer dans l'application concrète de leurs futurs métiers. Ce centre est considéré, en fait, comme un réel pilier communicationnel pour promouvoir l'ensemble des activités de l'Université Ibn Zohr, ses stratégies ainsi que ses projets. C'est une réponse aux besoins en communication de tous les acteurs universitaires, comme précise Hassan Hamayz, enseignant chercheur, Coordinateur de la Licence Professionnelle en Rédactions Journalistiques «c'est la voix de l'étudiant, de l'enseignant et de l'environnement». E.S Vie associative Les policiers retraités s'organisent Une nouvelle structure associative vient de voir le jour à Agadir. Il s'agit de l'association Al Inbiat d'Agadir et d'Inezgane des retraités de la sûreté locale. Plus de 150 adhérents constituent cette jeune organisation qui vient meubler le champ associatif régionale. Une bonne initiative qui vise, en fait, à tendre des passerelles d'entraide et de communion entre les familles de ce secteur vital de la vie quotidienne marocaine. L'assemblée à laquelle a pris part également un représentant de la fédération des associations des retraités de la sûreté nationale a traduit ces valeurs et principes. C'est l'occasion également de débattre de la situation sociale qui prévaut aussi de cette famille. Après une discussion fructueuse, l'assemblée a élu les membres du bureau exécutif comme suit : 1- Hamid El Yacoubi : président 2- Lahcen Bechtaoui : 1er vice-président 3- Abdelmjid Jerrabi : 2ème vice-président 4- Mohamed El haji : 3ème vice-président 5- Mimoun Hamdaoui : trésorier 6- Brahim Mouadi : trésorier adjoint 7- Abderrahim Bahij : secrétaire général 8- Omar sadouk : secrétaire adjoint 9- Ahmed Ajmel, Mohamed Baaj et Najia Radi : assesseurs S.E Souss-Massa-Draa Une stratégie régionale agressive à l'horizon de la régionalisation avancée Le conseil régional de Souss Massa Drâa a déjà adopté à l'unanimité, lors d'une session extraordinaire, sa stratégie de développement. L'initiative est d'autant plus pertinente qu'elle met en avant, à travers une vision concertée et projetée, une ébauche agressive et inclusive. Au-delà de l'aspect novateur et participatif de ce projet dont les contours fondamentaux ont été mis à la loupe, il va sans savoir que cette entité régionale renferme incontestablement des atouts susceptibles de concrétiser toutes ambitions. Certes, les compétences humaines font toujours défaut, à la lumière de la majeure partie des intervenants bien loin des grands enjeux à relever. Toutefois, dans une optique de cohérence régionale et d'efficience procédurale, les donnes aussi bien naturelles qu'économique regroupent un potentiel diversifié, avec de vastes palmeraies à Zagora, de magiques gorges de Toudrha à Tinghir, du plan solaire prometteur à Ouerzazate, de l'entrain galopant de la zone Tiznit et Sidi Ifni, du charisme impérial de Taroudant, de l'armada agricole de Chtouka Ait Baha, du flux commercial nodal de Inezgane Ait Melloul et du cachet balnéaire envoûtant d'Agadir Ida Outanane. Toutes ces caractéristiques difficilement trouvables dans un seul ensemble régional constituent, en fait, des ingrédients pour un développement harmonieux, équitable et performant. Il est vrai, en revanche, que ce territoire, aride et accidenté, sévit sous les affres de la carence hydrique et les indicateurs criards de la pauvreté, de la précarité et de l'exclusion. Une équation saillante qui ne cesse de révéler les disparités sociales et les inégalités spatiales, car on ne comprendra guère pourquoi, d'une part, la région détient les marches les plus hautes en termes de prouesses agricoles, maritimes, touristiques, commerciales…, alors que les populations, dans leur majorité notamment rurale, endurent les calvaires de la misère et de la privation et que les espaces manques cruellement d'infrastructures. Assurément, un déficit flagrant de gouvernance est à déplorer, d'autant plus que les gestions électorales sont, depuis longtemps, accaparées par des bonnets habitués indéboulonnables, imposant des conduites de manœuvres archaïques et rétrogrades. Il est donc question d'un nouveau style de travail, mené par des compétences riches en savoir faire, en engouement et en civisme. Le modèle révolu qui persiste encore à se cramponner au gouvernail, à l'image de ces interventions loufoques, meublant les réunions du conseil régional, n'est pas en mesure de matérialiser les défis de la stratégie aussi féconde soit-elle. La crise dont souffre la région Souss Massa Drâa relève, en effet, du statu quo humain qui ronge les instances électives dont l'hégémonie est dictée par les barons que tout le monde connait. Et dire qu'on se prépare à la régionalisation avancée! S.E