Toute la communauté du Souss s'est indignée et révoltée, depuis vendredi dernier, suite à un scandale sans précédent causé par un gendarme, adjudant-chef, dans la commune rurale de Belfaa, relevant de la province de Chtoukla Ait Baha. En effet, une jeune mineure (F.B), niveau tronc commun au lycée qualifiant Annakhil, a été ignoblement kidnappée et séquestrée par ledit gendarme, pendant deux jours, dans un appartement dans la zone côtière à Sidi Ouassay. Seul en compagnie de « ibier», le bourreau a tenté vainement de violer sa capture qui finit par s'échapper et regagner son domicile familial à Belfaa. Cette hideuse scène semblable à des films d'horreur qu'on a l'habitude de voir dans les satellites a, tout de suite, fait le tour de la région, scandalisée par la conduite barbare du gendarme. Bien naturellement, les parents de la victime ont déposé plainte auprès de la cour d'appel d'Agadir. Conscientes du rôle à jouer à l'égard de cet incident abominable attentatoire à la sécurité et la liberté des populations, pas moins de 14 instances politiques, syndicales et associatives ont procédé à la constitution d'une coordination baptisée « Front local pour la préservation de la dignité du citoyen et de la citoyenne ». Ce rassemblement s'est assigné comme mission la défense auprès des autorités judiciaire en direction de cette jeune fille malmenée et violentée par un symbole de l'ordre de l'Etat, censé faire respecter les lois en vigueur et sauvegarder la sûreté des populations. La mise en place de cette institution solidaire vise pareillement à inciter les procédures légales de la gendarmerie et de la justice d'entamer leur cours normal, sans complaisance ni opacité, d'autant plus que le coupable est toujours en état d'impunité, en dépit de la plainte des parents et de la réaction de la société civile. Ce regroupement qui s'ingénie à poursuivre cette affaire scandaleuse à terme condamne énergiquement, dans un communiqué rendu public, cette attitude despotique qui s'en prend à une jeune apprenante et réclame vivement l'ouverture d'une enquête sérieuse pour jeter l'éclairage sur ce dossier et sanctionner comme il se doit cet abject délit. Tout en exprimant son entière solidarité avec la victime, encore traumatisée par le choc qu'il a subi, cette instance a sollicité également la mise en fonction des rondes sécuritaires autour des établissements scolaires où les trafiquants de drogue et des tortionnaires rôdent dans les parages pour liquider leurs denrées meurtrières et s'adonner à leurs pratiques sexuelles malsaines. Dans le même ordre d'idées, cette structure a lancé aussi un appel à toutes les associations de l'enfant afin de redoubler d'effort en faveur des enfants victimes de la pédophilie et de la terreur et de porter secours, moralement et judiciairement, à la jeune fille enlevée et réquisitionnée, durant deux journées d'affilée, par un gendarme/fauve dans son affreuse tanière. Les signataires du communiqué en question ont également décidé d'organiser, jeudi prochain devant le lycée qualifiant où étudie la victime, un sit-in protestataire dans le but de crier scandale et faire pression sur les décideurs pour protéger les citoyens de ces conduites immondes.