Ahmed Boukous, recteur de l'Institut royal de la culture amazighe «L'IRCAM assiste annuellement à cet événement incontournable afin de faire découvrir, dans un premier lieu, les nouvelles parutions de l'institut royal de la culture amazighe au lecteur et public marocains et étrangers. Dans ce cadre, des conférences, débats et discussions abordant les différentes questions relatives à l'amazighité et son développement dans notre pays ont été au menu de notre programme. Dans le même temps, des rencontres et des ateliers d'écriture et lecture animés par des chercheurs et spécialistes en la matière sont organisés également pour initier les petits enfants, étudiants, adultes... à connaître plus cette composante de notre culture plurielle. Cette édition, à l'instar des années précédentes, est considérée comme une plate-forme pour faire révéler les opportunités et richesses de la culture amazighe afin de les partager avec les différents chercheurs qui sont venus ici. L'amazigh écrit est une aventure qui commence, alors il faut jeter les jalons de la langue à l'avenir, notamment avec l'officialisation de la langue amazighe. Sachant que le lectorat de la langue, littérature et la pensée amazighe, et ce à travers les médias. Donc je reste toujours optimiste et confiant en l'avenir. C'est un hommage, en effet, au ministre de la Culture, Mohamed Amine Sbihi, à savoir la qualité de ce stand, programmation et l'organisation de cet événement qui porte vraiment son nom : le salon international du l'édition et du livre.» Yassine Adnane, écrivain et journaliste «J'ai participé, dans cette édition avec trois livres parus aux différentes maisons d'éditions. Donc c'est une chose normale que l'écrivain sera présent pour accompagner ces ouvrages en tissant les liens avec son lecteur. De même, l'écrivain est un lecteur dans le même temps. Dans ce cadre, je viens de chercher des nouveaux livres et ouvrages soit ceux qui sont écrit en arabe ou langue étrangère. Ce salon, est une occasion pour préparer et réaliser quelques émissions du programme culturel, « Macharif ». Signalons que ce tourisme culturel et littéraire, durant les journées de cet événement, est un mécanisme parmi d'autres pour promouvoir le livre et l écrivain». Mohamed Megri, artiste «J'ai animé un atelier de lecture d'un compte pour les enfants dans le stand du ministère de la culture. De ma part, je crois que le salon porte bien son nom. Il y a des livres intéressants qui méritent d'être lus, mais j'ai constaté qu'ils sont un peu chers vu la faiblesse du pouvoir d'achat du grand nombre des marocains. En fait, c'est une chose certaine que les prochaines années, l'Afrique sera avenir prometteur. Dans ce cadre, je pense à une grande maison d'édition sur tout le territoire de l'Afrique pour bien former les générations suivantes afin de faire développer les opportunités de cette terre prometteuse. De l'autre, j'appelle à faire intriguer plusieurs maisons d'éditions marocaines qui vont organiser par la suite une caravane du livre dans tout le royaume chaque dernier weekend du mois en invitant des artistes, des écrivains, dans les différentes régions du Maroc ainsi que toute l Afrique, en comptant sur le travail du bénévolat pour motiver plus les gens à la lecture.» Salah Abdellaoui, directeur exécutif, Amnesty international Maroc «C'est la 16 e occasion de nos participations lors de ce salon. À chaque fois nous essayons de transmettre nos messages et sensibilisation de la population de l'importance des droits de l'homme en s'appuyant sur les lettres de noblesses qui vise transmettre l'organisation. Dans notre stand, on a organisé des ateliers au profit des enfants et des adultes, dont des écoles, associations et citoyens afin de diffuser la culture des droits de l'homme. C'est un espace pour partager les idées et les expériences avec les différentes organisations internationales qui sont venues également assister à cet événement, dont notre objectif réside dans l'importance de rendre l'écriture au service des droits de l'homme avec la participation notamment des artistes, écrivains et jeunes.» Aabid Ahmed, fonctionnaire «Cette année, je pense que cette édition est un peu différente de celle de l'année dernière. Les gens ont afflué de quatre coins du Maroc pour partager la passion de la lecture et le plaisir du texte, surtout en partant les nouvelles parutions de cette année. Le menu a été riche, le public a découvert de belles littératures et a pris part aux débats autour des différents sujets touchant la chose culturelle et intellectuelle de notre pays.»