La découverte des beaux livres et le plaisir de lire en foliotant les pages et discutant avec les écrivains venus de quatre coins du monde, est la grande attraction de ce 19e Salon de l'édition et du livre de Casablanca. Le SIEL, à l'instar des années précédentes, est en effet considérer comme un espace d'échange culturel par excellence. Libye Cette édition à mis à l'honneur la Libye. Dans ce cadre, Nabil Al Ayoud, représentant de l'Université de Benghazi, estime, dans une déclaration Al Bayane, que c'est un grand honneur que la Libye soit l'invité d'honneur du 19e SIEL de Casablanca après le Caire. «Nous tenons, à cette occasion, à remercier le ministère marocain de la Culture marocain pour cet énorme hommage qui s'inscrit dans le cadre de faire découvrir la culture et le patrimoine culturels libyens au public marocain. Nous avons remarqué également que le public marocain s'intéresse beaucoup à la lecture et au livre d'une manière générale, notamment ceux qui sont écrits en langue arabe et les livres relatifs au patrimoine. C'est une occasion pour partager les idées et faire découvrir la vraie culture libyenne, surtout que nous visons à donner une nouvelle image sur notre pays», affirme N. Al Ayoud. La Libye présente lors de cette édition une collection de nouvelles parutions des livres portant sur les différents thèmes et disciplines telles : la science, littérature, philosophie et autres. Palestine Abdesalam Abed, représentant du ministère de la Culture du Palestine : «Nous partageons avec nos frères lecteurs marocains, une collection de livres, dont la poésie, le roman, littérature d'enfant, dont cinq nouvelles publications parues du ministère pourtant essentiellement sur les arts plastiques, folklore et patrimoine de notre pays. Le but primordial de notre participation réside à la fois dans ce désir de partager notre héritage culturel avec le Maroc et les autres payas arabes. En effet, c'est un événement qui permettra également aux différents visiteurs qui viennent pour découvrir la littérature palestinienne moderne. Depuis des années, on a tissé des bonnes relations avec le Maroc, dont le peuple aime la Palestine et nous sommes heureux de cette participation.» Togo Pour Galokpo Kouassni, un éditeur venu du Togo pour participer au salon comme de coutume, estime que le salon est une fenêtre qui vise à réunir les écrivains, les éditeurs et les lecteurs pour des moments de partage et interculturation. «De ma part, j'ai remarqué que les Marocains s'intéressent beaucoup au livre, à la lecture, et notamment la culture de l'autre. La littérature africaine a eu sa part également lors de cette foire, car nous sommes dans ce stand de différents pays à savoir Mali, Sénégal, Togo et d'autres pays. Par ailleurs, nous avons profité de cet événement pour tisser des bonnes relations avec le public marocain et étranger afin de révéler nos opportunités culturelle et artistique.» France Dans le stand de la France, nous avons rencontré Odile Nublat, responsable du pole livres et médiathèques de l'institut français du Maroc. Ce stand, estime Mme Nublat, est plus ouvert sur le public qui se considère comme une fenêtre permettant la découverte des beaux livres écrits en langue française, un espace de rencontre et va-et-vient entre les peuples et cultures. Notre objectif primordial vise, lors de cette édition, de consolider les relations amicales et culturelles entre le Maroc et la France. Ajoutons que notre participation a pour but, dans un premier lieu, de rendre la langue et la culture françaises plus vitales dans les pays francophones. Dans ce cadre, un programme très riche et que varié, avec des débats, conférences, signatures et dédicaces des livres a été réservé au public. Belgique Pour Halima Amrani, expert en marchés et coordinatrice service Afrique et Moyen Orient, «les objectifs de la participation de la Belgique s'inscrivent dans le cadre du dévoilement de la culture belge, en rendant la langue française plus vivante au Maroc et le partage en tissant les liens avec le l'auteur et le lecteur marocain. De même, on a constaté que les Marocains aiment lire mais, en revanche, les moyens sont absents. Je crois on va commencer d'abord par la gratuité et le rôle du travail associatif qui peut aider les gens à lire, avec une participation des éditeurs et écrivains d'ici et d'ailleurs».