du parlement pour l'adoption des textes finalisés La chambre des représentants va se réunir demain mardi à partir de 10 heures en séance plénière consacrée à l'ouverture d'une session extraordinaire convoquée par décret. Selon un communiqué de la Chambre des représentants, immédiatement après la séance d'ouverture, les députés vont entamer l'examen et le vote des textes de loi finalisés inscrits à l'ordre. Bien qu'elle ne fasse pas l'unanimité des parlementaires, la décision du gouvernement est venue mettre fin aux spéculations des uns et des autres sur cette session extraordinaire dont on parlait bien avant la clôture de la session parlementaire d'automne. Le gouvernement a donc décidé de convoquer par décret n°2.13.248 paru au Bulletin Officiel N°6137 du 25 mars 2013 cette session extraordinaire, qui devra être close, une fois son ordre du jour épuisé (art 66 de la Constitution). Pour nombre de parlementaires, cette session extraordinaire devait débuter dès la mi-mars pour permettre aux deux chambres de gagner un mois de travail avant la session de printemps dont l'ouverture aura lieu cette année le 12 avril correspondant au 2e vendredi de ce mois. Les parlementaires doivent avoir suffisamment de temps pour récupérer avant la reprise de la session d'automne, consacrée la plupart du temps aux questions nationales clés. D'autres parlementaires ont proposé que la session extraordinaire soit convoquée dès le début du mois d'avril, estimant que la période de 10 jours d'avant la session de printemps est suffisante pour examiner et adopter les textes finalisés inscrits à l'ordre du jour de la session. Ce qui est le cas à présent. Une autre groupe de parlementaires issus de l'opposition avait estimé que rien ne justifie la convocation de cette session extraordinaire, allant jusqu'à prendre position contre une telle décision gouvernementale. Pour tous les parlementaires, qui ont accueilli avec satisfaction la convocation de cette session extraordinaire, il est nécessaire pour le parlement d'épuiser son ordre du jour avant le mois d'août. Abstraction des avis des uns et des autres sur l'opportunité de cette session, il est à rappeler que le gouvernement n'a fait qu'à appliquer l'article 66 de la Constitution 2011, lequel dispose que «le Parlement peut être réuni en session extraordinaire, soit par décret, soit à la demande du tiers de la Chambre des représentants ou de la majorité de ceux de la Chambre des conseillers. Les sessions extraordinaires se tiennent sur la base d'un ordre du jour déterminé. Lorsque ce dernier est épuisé, la session est close par décret». Il ne fait pas de doute que tout progrès réalisé en matière de production de lois est bénéfique au pays, qui vit un tournant décisif dans la mise en œuvre de la Constitution et qui est en passe de lancer nombre de chantiers fondateurs ayant trait à la régionalisation avancée, à la décentralisation, à la lutte contre la prévarication et la corruption, à la promotion de la bonne gouvernance, du développement et de la modernisation du pays.