Une nette amélioration des interventions de la sécurité La sûreté provinciale d'El Jadida a rendu publiques des statistiques comparatives des opérations policières au niveau de son commandement des mois de septembre à décembre 2011 et le mois de janvier 2012 avec ceux des années 2012 et 2013.De ce tableau comparatif, il apparaît que le nombre d'affaires résolues est de 4785 alors que durant la période précédente il a été de l'ordre de 3302. Soit une augmentation de 44,91%. Le nombre de personnes présentées à la justice est de 5736 contre 3912. Soit une augmentation de 46,62%. Ces chiffres globaux dénotent le souci des responsables d'assurer une sécurité rassurante et lutter contre la criminalité dans toutes ses formes. Surtout que ces dernières années, un laisser-aller et un relâchement des différents services ont été constatés, en particulier des les villes d'El Jadida, Azemmour et de Sidi Bennour. Cette amélioration dans le rendement a été enregistrée depuis l'installation du chef de sûreté le contrôleur général Noureddine Sennouni et son adjoint Hassan Khaya. De nouvelles mesures et dispositions ont été arrêtées pour assainir la situation qui n'était plus rassurante. Une autre approche a été adoptée à tous les niveaux. Les rondes policières sont devenues très nombreuses et la présence policière dans tous les coins de la ville a apporté chez le citoyen ce regain de confiance en sa police. Pour la ville d'Azemmour, les responsables n'ont point lésiné sur les moyens pour rétablir une situation devenue très dangereuse. Souffrant d'un manque de moyens humains et logistiques, cette petite ville historique est devenue, depuis belle lurette, le refuge notoire des criminels nationaux recherchés par la justice. Son enclavement au milieu de trois communes rurales n'aidait pas à lutter contre la délinquance. Aujourd'hui, les choses se sont bien améliorées, rapportent ses habitants. La lutte contre les stupéfiants, selon le tableau comparatif, a eu sa part de lion avec 733 affaires résolues contre 290 (+ 152, 75%). Quant au nombre de personnes présentées à la justice, il est de l'ordre de 875 contre 361. Soit une amélioration de 142, 32%. Les atteintes aux mœurs sont de l'ordre de 1738 affaires résolues contre 1126 (+ 54, 35%) avec 2062 présentées au parquet contre 1334 (+ 54,57%). Les interventions pour atteintes à la personne ont été de l'ordre de 649 affaires résolues contre 431 (+ 50,58%). 848 personnes présentées contre 603. Soit + 40,63%. Les atteintes à la famille (+ 25,40%), aux biens (+ 11,56%), à l'autorité (+ 94,44%) ont connu, elles aussi, une nette amélioration. Ainsi, on enregistre un progrès distinctif dans les interventions de la police au grand bonheur des citoyens. Mais il est indispensable que les composantes de la société adhèrent et contribuent effectivement à cette lutte contre la délinquance gangrénant cette dernière. Car la criminalité est une réalité de toute ville, comme El Jadida, qui vit une explosion urbanistique, démographique et industrielle. Elle ne peut disparaître du jour au lendemain. Elle restera là, aux aguets attendant un moment propice pour frapper. Mais si les efforts sont conjugués, elle ne pourrait plus sévir. La gendarmerie royale en œuvre La lutte contre la criminalité, menée par les services du commandement régional de la Gendarmerie Royale à El Jadida a permis selon le bilan de l'année 2012 de juguler le phénomène de la criminalité en traitant 3639 procédures judiciaires de nature correctionnelles et pénales et en déférant 2437 personnes devant la justice. Ainsi, les efforts déployés par les forces de sécurité ont contribué grandement à la maîtrise de la situation, avec la saisie d'environ 1080 kg de drogues répartis entre chira, kif, tabac issu de la contrebande, psychotropes, ainsi qu'une importante quantité de boissons alcoolisées (bière, whisky, vin rouge, mahia, etc.). A cet effet, le centre judiciaire et les 8 brigades territoriales du commandement régional ont réalisé un total d'environ 140 affaires concernant le trafic de stupéfiants et ont présenté 230 suspects devant la justice. Ils ont porté ainsi le lot des saisies à 6 véhicules, 18 motocyclettes, 10 kg de chira, 950 kg de kif et de tabac provenant de la contrebande et 120 capsules de psychotropes. La compagnie d'El Jadida a réalisé pour sa part, sous le commandement du capitaine Anouar, 07 affaires concernant le trafic de stupéfiants, la commercialisation illicite de boissons alcoolisées et a traduit, dans le même cadre, 12 suspects devant la justice. Elle a également saisi 70 bouteilles de vin rouge, 260 litres de l'eau de vie, 50 de Mahia, 200 bouteilles de bières, 10 bouteilles de whisky et 800 kg de psychotropes. Concernant les affaires de violence instruites par la brigade judiciaire, elles ont été de 2800 cas. Le nombre des suspects arrêtés et déférés devant le parquet a atteint 1120. Quant aux affaires relatives au vol, elles ont été chiffrées à 360 avec 415 personnes arrêtées et traduites devant la justice. Pour ce qui est des mœurs et de l'atteinte à la pudeur, la gendarmerie royale d'El Jadida a mis hors d'état de nuire 270 personnes et a instruit 100 affaires concernant la prostitution, la débauche et l'adultère alors que 390 autres suspects ont été arrêtés et mis en garde à vue avant leur traduction devant la justice conformément aux dispositions du « flagrant délit » dans le cadre de 230 affaires afférentes à l'ivresse manifeste, ivresse et à la conduite en état d'ivresse. Jemâa M'tal Un caïd pas comme les autres Depuis que le vent de la réforme a soufflé au Maroc, de nouveaux caïdats ont vu le jour dans la province de Sidi Bennour. L'objectif de cette création était de mettre en œuvre la politique de proximité et de faciliter la tâche aux citoyens locaux. Malheureusement, il est regrettable de constater le comportement insensé et les actes incivils du caïd de M'tal qui, au lieu de contribuer à la prospérité et de veiller sur le respect de la loi, il ne fait qu'aggraver les ennuis des citoyens. En effet ce dernier, a déchaîné un mécontentement absolu chez les citoyens.les cheikhs et les Mqadmines des communes rurales de M'tal et de Jabria. Ce qui a provoqué un remous total le vendredi 8 mars. Les Cheikhs et les Mqadmines ont déserté le caïdat pour exercer leur travail dans le siège de la commune en guise de protestation. Quant aux citoyens, ils ont essayé d'envahir le caïdat si ce n'est l'intervention des éléments des forces auxiliaires qui par avaient réussi à calmer la colère des protestataires qui ne pouvaient plus supporter le zèle du caïd en refusant de leur signer les documents administratifs sollicités telles les attestations de résidence ou autres pièces administratives. Contactés à ce sujet, les Cheikhs et les Mqadmines nous ont fait savoir que le caïd les traitait comme ses vassaux et non pas des commis d'état qui l'aidaient dans sa tâche et qu'il ne manquait jamais une occasion pour les traiter avec les pires qualificatifs portant atteinte à leur dignité Sans raison valable, il avait suspendu un ancien cheikh de ses fonctions parce que ce dernier lui avait révélé des constructions anarchiques dans certains douars. Contre ces agissements les Cheikhs et les Mqadmines ont adressé à leurs supérieurs des lettres de protestation dans lesquelles ils dénoncent vigoureusement le comportement médiéval de ce caïd, tout en réclamant une intervention en leur faveur. La galère et le cauchemar que vivent les habitants de cette région de la province n'ont que trop duré et l'entêtement de ce caïd n'a qu'attiser la tension et la colère de ses subordonnés et des citoyens. C'est pourquoi, l'opinion publique attend, avec impatience, une intervention rapide de la première autorité provinciale pour rétablir une situation qui risque de connaitre de graves des rebondissements. E. H