Aminatou Haidar passe aux aveux La fondation Robert Kennedy vient d'enregistrer un nouvel échec aux Nations Unies. Sa tentative d'instrumentaliser, en ce début mars, ce qu'elle appelle les violations des droits de l'homme dans le Sahara marocain ne lui a finalement attiré qu'une salve de critiques de la part de nombre d'observateurs qui n'ont surtout pas manqué de mettre à nu un parti pris «flagrant» et «haineux». La manipulation dont ont fait l'objet aussi bien Javier Bardem, co-producteur et acteur espagnol d'un film faisant l'apologie des thèses séparatistes, et la sahraouie Aminatou Haidar a été tout simplement divulguée par ces deux «vedettes» elles-mêmes. Le premier en affirmant qu'il ne connaît absolument rien du Sahara marocain, à part ce qui lui a été inculqué par les commanditaires du film qui ne sont autres que les Algériens. La seconde en reconnaissant que son positionnement antipatriotique n'est soutenu que par une très réduite minorité, surtout, reconnaît-elle à nouveau, que tous les membres de sa famille défendent bec et ongle leur marocanité. Il faut reconnaître que la contre-offensive menée par plusieurs membres de la société civile marocaine, des élus, des étudiants et des Marocains originaires des provinces du sud ont fait échouer cette basse œuvre. L'élue Sahraouie M'Barka Bouaida, qui participait à ces débats, s'est d'ailleurs interrogée sur le véritable «timing de cette manifestation», qui, à ses yeux, ne peut s'expliquer que par la «haine» de la Fondation Kennedy contre le Maroc. Pour elle, le débat sur la marocanité du Sahara est clos depuis longtemps car celui-ci est devenu une région dynamique affichant une économie prospère, classée parmi les trois premières au Maroc. De même les violations supposées des droits de l'Homme dans cette région n'existent que dans l'esprit de certains, car l'application de l'Etat de droit est la même à travers tout le Maroc. Un autre Marocain des provinces du sud, Lahcen Ould Mbarek s'est adressé à Aminatou Haidar lors de ces débats en ces termes : «Personne ne vous conteste, Madame, que vous avez été une victime tout comme d'autres Marocains dans d'autres régions du Royaume sous les années de plomb, mais rien ne vous empêche de reconnaître ici, devant cette assistance, que vous avez été indemnisée dans le cadre des recommandations de l'Instance équité et réconciliation». Avant de lui poser une question qui l'a fait rougir de honte et avec elle Mme Kennedy. Puisque le Maroc vous a indemnisée Mme Aminatou pour la violation de vos droits à hauteur de 60.000 dollars, pourquoi ne vous souciez-vous pas de toutes les violations commises contre Sahraouis dans les camps de Tindouf et en Algérie ?»