à Sidi Kacem dénuées de tout fondement Le ministère de l'Intérieur a indiqué que les allégations d'un quotidien national accusant les autorités provinciales de Sidi Kacem d'avoir "commencé la falsification" des élections partielles prévues le 28 février courant, "sont dénuées de tout fondement". Dans un communiqué parvenu jeudi à la MAP, le ministère rappelle qu'un quotidien national avait publié, lundi dernier à la Une, un article sous le titre "le gouverneur de la province de Sidi Kacem supervise personnellement le début de falsification des élections partielles : pression sur les notables et mobilisation des caïds pour assurer la victoire du candidat chanceux- quelle crédibilité pour des élections dont l'issue est connue avec le maintien du gouverneur?". Dans cet article, poursuit la même source, le journal accuse les autorités provinciales de "superviser le début du processus de falsification de l'échéance électorale du 28 février courant, de vouloir nuire à un parti politique donné, d'afficher leur hostilité envers les partis nationaux, de faire pression sur des conseillers communaux, d'entraver la réalisation d'un certain nombre de projets dans les communes rurales et d'inviter les notables de la province à se mobiliser pour garantir la victoire d'un candidat". Eu égard aux accusations graves contre l'autorité provinciale contenues dans l'article du journal et relayées par plusieurs titres nationaux, outre la tentative d'impliquer le ministre de l'Intérieur dans cette affaire, les services compétents du ministère ont procédé aux investigations d'usage, qui ont révélé qu'il s'agit de "spéculations et d'allégations dénuées de tout fondement" , ayant déjà fait l'objet d'articles de presse, et qui s'inscrivent dans le cadre de confrontations politiques à caractère purement local, dans lesquelles les autorités locales ont été injustement impliquées. Le ministère réitère que ses services centraux et territoriaux observent une neutralité positive totale dans leurs rapports avec toutes les composantes politiques nationales et s'en tiennent au strict respect du principe d'égalité des chances, notamment quand il s'agit d'échéances électorales, et ce, en cohérence avec les dispositions constitutionnelles qui stipulent, d'une part que des élections libres et transparentes sont le fondement de la légitimité de la représentation démocratique et engagent, d'autre part, les pouvoirs publics à observer la neutralité totale à l'égard des candidats. Le communiqué souligne enfin que la loi garantit à toute personne, qui s'estime lésée par l'action des autorités, le droit de recourir à la justice.