Maroc-UE en janvier Le ministre espagnol de l'Agriculture, l'alimentation et l'environnement, Miguel Arias Cañete, a émis l'espoir, jeudi, que la Commission européenne et le Maroc achèvent en janvier les négociations sur un nouvel accord de pêche, rapporte EFE. Dans une déclaration à la Radio nationale d'Espagne (RNE), reprise par l'agence de presse espagnole, Canete a indiqué que le gouvernement marocain exprimait «sa disposition» concernant ces négociations et que l'Union Européenne (UE) a confiance en la détermination des aspects techniques et économiques d'un nouvel accord. Les représentants marocains et espagnols devront se revoir les 15 et 16 courant à Rabat pour la poursuite des concertations en perspective d'un nouveau protocole de pêche, a ajouté le ministre espagnol. Une fois achevée ce round de négociations, le processus du pacte pourra progresser et le Parlement européen ne pourra alors s'y opposer pour des raisons politiques, a-t-il poursuivi. Selon Canete, l'accord de pêche avec le Maroc a été suspendu il y a presque un an à cause du veto du Parlement européen qui agissait «en prenant en compte les allégations du polisario». Il a rappelé dans ce sens que la suspension de l'accord s'était traduite par l'amarrage de quelque 70 chalutiers espagnols d'Andalousie et des Canaries. Ceux-ci ont pu bénéficier d'aides de la part de l'UE durant mais il est «urgent» d'aboutir à un nouvel accord pour que les pêcheurs espagnols retournent dans les eaux marocaines du fait que la flotte préfère opérer au lieu de recevoir des aides, a-t-il expliqué. Par contre, l'accord avec la Mauritanie «va très mal» parce que la Commission européenne avait signé une «néfaste» convention en matière de pêche qui excluait des flottes, telle que celle spécialisées en la capture de céphalopodes, (poulque), raison pour laquelle aucun chalutier européen ne sollicite de licences de pêche dans ce pays. L'UE a ainsi rejeté la ratification de cet accord et exige la renégociation sur ses termes, a-t-il encore dit.