Le jeu des syndicats Les syndicats de l'enseignement à Agadir s'apprêtent encore à semer l'arrêt de travail dans les établissements scolaires. Une récidive qui rebiffe pour des raisons peu persuasives, à voir leur communiqué anodin. Quatre instances syndicales, dont l'une ne fait que jouer le rôle de marionnette à la solde des guignols, se préparent à débrayer cette semaine, avec un sit-in devant la délégation préfectorale. Après quelques semaines d'accalmie, les récidivistes reviennent à la charge, après avoir essuyé des revers cuisants, suite à leurs vains essais de déstabilisation. La caravane d'information récemment initiée dans les quatre coins de la préfecture et suivie par de nombreux journalistes, a, sans doute, infligé cette raclée pimpante aux impostures syndicales. D'après les slogans répétés et les banderoles brandies, les manifestants en veulent beaucoup au délégué. Ils estiment que la gestion des ressources humaines, la gouvernance et le traitement des mouvements des enseignants font défaut dans un système caractérisé par une approche unilatérale. Cependant, la réaction du délégué ne s'est pas fait attendre. Dans une récente conférence de presse, tenue en présence de plus de 25 organes de presse, il fait état, chiffres et preuves à l'appui, les multiples actions concrétisées, jusqu'à présent, dans les différents axes d'intervention. Il ne fait donc pas de doute que ces éclaircissements destinés à l'opinion publique régionale et nationale ne souffrent d'aucune contestation. En effet, l'approche lucide et transparente avec laquelle sont traités les dossiers en question infirme les amalgames et les affabulations. Dans une course effrénée des syndicats pour un leadership sans vergogne, ces instances syndicales manipulées par les attiseurs académiques (les islamistes ?) appellent à un débrayage les 20 et 21 novembre courant et les 19, 20 et 21 décembre prochain, avec un sit-in devant le ministère de tutelle. Une riposte que d'aucuns jugent bizarre si l'on sait que les doléances sont dépourvues de toute logique ou raisonnement acceptable. La grève est donc enveloppée de connotation «politique», loin d'émaner d'arguments purement revendicatifs. L'action syndicale tombe encore en panne. Et il est déplorable de constater que les calculs réducteurs l'emportent sur la raison et le bon sens. Et les enfants dans tout cela ? Les apprenants n'ont pas leur propre «syndicat», malheureusement, pour contrecarrer toutes ces dérives. Ces élèves qui, pour la plupart crédules et victimes d'un bras de fer syndical vil, «savourent» ces moments de repos, «gracieusement» offerts par des écervelés. Que cesse alors cette imposture politicienne !