Démenti et mise au point Après les contre-vérités me concernant, diffusées par le site électronique «Lakoum.com» en arabe, contre-vérités pour lesquelles le même site a présenté des excuses que j'accepte volontiers, voilà qu'un autre site, en français, intitulé «Ya biladi», a publié le vendredi 26 octobre courant, le jour de la fête du sacrifice, un écrit-commentaire, signé d'un certain Mohammed Jaabouk portant sur la liste diffusée par le ministère de l'Education concernant les personnes qui occuperaient, indument pour certains et illégalement pour d'autres, des logements de fonction ou des logements dits administratifs. Dans son commentaire, Mohammed Jaabouk a commis, pour le moins, un amalgame coupable envers moi en me confondant avec une autre personne, et ce en prétendant que j'occuperais un logement dépendant du ministère de l'Enseignement. Ce «journaliste» a précisé que I'Ismaîl Alaoui, concerné par ce délit, a été «Ministre de l'Education Nationale sous le gouvernement de l'Alternance d'avril 1998 (sic) au 6 septembre 2000, date de son atterrissage au département de l'Agriculture et de la pêche (sic)», ajoutant que «ce monsieur est une figure de proue de la gauche marocaine des trois dernières décennies», et fut «pendant des années, de septembre 1997 à mai 2010, le secrétaire général du PPS, le Parti des anciens communistes». Cet Ismail Alaoui, ancien ministre, ancien secrétaire général du PPS et actuel Président du Conseil de la Présidence de ce Parti, tient à réaffirmer solennellement et à préciser qu'il n'a jamais occupé de logement appartenant à l'Etat, à quelque titre que ce soit et que la personne portée sur les listes du M.E.N., au cas où elle existerait, ne peut être, tout au plus, qu'un homonyme. Par conséquent, je demande expressément au site «Ya biladi», de porter à la connaissance de ses lecteurs et par respect pour eux, la rectification que je lui communique par la présente. Cependant, le ton et certains qualificatifs utilisés par Monsieur M. Jaabouk, dans son commentaire, montrent à l'évidence qu'il s'agit là d'un acte de malveillance caractérisé à mon encontre, mais aussi, par ricochets, à l'encontre de mon parti, de la gauche et du politique en général. Cet acte rappelle immanquablement les méthodes de Goebbels, «calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose... », ce qui n'est ni à l'honneur de son auteur, ni à l'honneur de la profession de journaliste. Aussi me réserve-je le droit de porter l'affaire devant la justice pour calomnie et diffamation. Ismaïl Alaoui Président du Conseil de la Présidence du Parti du Progrès et du Socialisme.