«SM le Roi, un souverain réformateur qui met son leadership et sa vision prospective au service des causes arabes de l'heure» SM le Roi Mohammed VI est un leader réformateur qui met Son leadership et Sa vision prospective au service des causes arabes de l'heure, tant est si bien que le Maroc, en partenaire écouté et respecté dans le concert des Nations, est en mesure d'apporter son expérience pour aider les pays de la région qui connaissent une transition démocratique, écrit samedi le prestigieux think tank américain Foreign Policy Research Institute (FPRI). Le leadership international du Souverain se démarque par une politique étrangère solidaire et agissante «comme en témoigne la visite que le Roi Mohammed VI a effectué, jeudi, à l'hôpital médico-chirurgical de campagne déployé par le Maroc au camp Zaatari (nord-est de la Jordanie) au profit des réfugiés syriens», relève le centre de réflexion US. Cette visite, la première du genre d'un chef d'Etat dans le camp Zaatari, «constitue l'expression d'un leadership moral et humanitaire distinctif (...) et dénote une approche soucieuse du bien-être des réfugiés syriens» ayant fui la guerre et la violence pour trouver refuge en Jordanie, souligne le think tank US dans une analyse intitulée: «Le Maroc, la Jordanie et l'avenir du Moyen-Orient». Dans le cadre de cette approche imprégnée d'un leadership moral et humanitaire au service des causes arabes sacrées, «le Roi Mohammed VI a travaillé d'arrache-pied pour élaborer une stratégie arabe concertée vis-à-vis de la crise syrienne», rappelle l'auteur de cette analyse, Ahmed Charai. «Le rôle du Maroc et une étroite coordination dans le cadre de ce nouveau partenariat stratégique avec les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG), seront essentiels à une sortie de crise en Syrie», estime Foreign Policy Research Institute FPRI fait observer, à ce sujet, que l'initiative royale s'inscrit en droite ligne des efforts que SM le Roi n'a eu de cesse de déployer en vue de mettre fin à l'effusion de sang et trouver un règlement au conflit syrien tout en contenant ses implications régionales. La visite qu'effectue actuellement le Souverain dans les pays du Golfe et en Jordanie offre l'occasion de mettre sur les rails un partenariat stratégique mutuellement bénéfique entre le Royaume et les pays du CCG, note, d'autre part, cet institut de recherche américain. «Le Maroc, sous la conduite du Souverain, dispose d'une vision très chaleureusement accueillie par les pays du Conseil de coopération du Golfe, pour ce qui est du déploiement de cette nouvelle alliance aussi bien au niveau de la région qu'à l'intérieur des frontières de ces Etats», souligne-t-on de même source, rappelant que le sommet du CCG, tenu en 2011 sous la Présidence du Roi d'Arabie Saoudite, avait appelé à la mise en place de ce partenariat stratégique. Et de rappeler, d'autre part, le rôle historique et de «premier plan» qu'a joué et que continue de jouer le Royaume pour le règlement du conflit israélo-palestinien. Une telle dimension, note-t-on, «se trouve aujourd'hui confortée et consolidée grâce au train de réformes que le Roi Mohammed VI a initié depuis Son accession au trône dans le but d'ancrer l'Etat de droit, promouvoir un plus grand rôle de la société civile et consolider davantage les droits de l'Homme, autant d'initiatives qui ont été couronnées par l'adoption de la nouvelle constitution». «Ces réformes constituent un modèle à suivre pour les pays de la région tant est si bien que le Maroc est devenu aujourd'hui un partenaire écouté et respecté dans le concert des nations, comme en témoigne la conclusion de partenariats stratégiques avec les Etats Unis et l'Europe», ajoute cette analyse. SM le Roi Mohammed VI a toujours œuvré pour la consolidation de la stabilité régionale et appelé à «la propagation de la culture de tolérance, de l'Etat de droit, des droits de l'Homme et des réformes démocratiques», souligne FPRI. «Fort de sa stature unique en tant que monarchie constitutionnelle, le Maroc est en mesure d'apporter son expérience et un soutien politique aux pays en transition démocratique», conclut Foreign Policy Research Institute.