Le ministre algérien de l'Intérieur Daho Ould Kablia a exclu toute intervention directe au Sahel en matière de sécurité de pays n'appartenant pas au groupe formé par l'Algérie, le Niger, le Mali et la Mauritanie, a rapporté mardi la presse. Les autres pays du Sahel et les puissances étrangères "peuvent apporter leur concours en matière de renseignement, de technologie ou de formation. Mais, il n'est pas question qu'ils interviennent directement sur le terrain", a souligné le ministre algérien dont le pays est très pointilleux sur la non-ingérence étrangère. Il a fait ces déclarations lors d'un point de presse avec son homologue nigérien Abdou Labo à l'issue lundi soir de la 4ème session du Comité bilatéral frontalier algéro-nigérien. "La doctrine est que les affaires de sécurité dans le Sahel relèvent exclusivement des quatre pays du champ. C'est une doctrine adoptée par les chefs d'Etat et les chefs d'état-major des pays du champ", a-t-il souligné.