Timitar pointe du nez. Sa neuvième édition avance à grands pas pour conquérir les espaces de l'événement, mais également les cœurs des centaines de milliers des visiteurs. L'étoile de la galaxie des concerts scintillera, une fois de plus, dans le firmament de la capitale du Souss. Elle viendra meubler le paysage et l'ambiance d'une région en manque d'animation culturelle. La sécurité sera présente, comme à son accoutumée. Le transport sera là, conforté par la nouvel attributaire, fort armé par sa flotte pléthorique. Tout est fin prêt pour la grande liesse. La traditionnelle conférence de presse pour lancer cette manifestation de taille a eu lieu, dernièrement au Royal Atlas, en présence, comme à l'accoutumée, de Aziz Akhnouch, ministre de l'agriculture et la pêche maritime, fondateur de cet événement, de Mohamed Boussaid, ex Wali de la région Souss Massa Drâa, l'artisan avéré de la pérennité du festival, de Brahim Hafidi, président du conseil de la région Souss Massa Drâa, de Abdalla Ghanam, président de l'association Timitar et une pléthore de journalistes de plus d'une centaine, ainsi que des artistes, en particulier le groupe amazigh légendaire, Izanzaren. A propos, toujours fidèle à son accoutumance, le staff Timitar a eu la louable initiative de prendre en charge la production et la distribution du nouvel album de cet ensemble, intitulé «Akal, terre en langue française». On exaltera donc la continuité et l'ancrage de cette manifestation qui s'incruste dans la tradition, de par son slogan significatif « Les amazighs accueillent la musique du monde », qui renvoie aux valeurs de la tolérance et de l'ouverture. On réitérera l'engagement solennel et ferme des instances respectives à soutenir ce rassemblement artistique d'envergure, car il fait partie, désormais, d'une synergie traditionnelle qui intègre la conscience et l'émotion collectives. Timitar est devenu incontournable, dans la dynamique des festivals qui émaillent le champ artistique de masse à travers le royaume. Il a gagné en qualité et en maturité, durant ses huit sorties publiques et s'érige en véritable fierté incommensurable. Son élément clef en matière de concrétisation de toutes ses idées créatives, en l'occurrence, Brahim El Mezned, l'homme fort de la programmation, se hisse aux tout premiers rangs de l'événement. Cette année encore, Timitar qui mettra le feu dans les rampes de la place Al Amal, le théâtre de verdure et l'espace Bijaouane, le menu est aussi alléchant que diversifié, répondant à tous les goûts et les penchants. Toujours fidèle à son cachet et son âme, le festival fait appel à des célébrités arabo-amazighes dans leurs richesses patrimoniales de la nation, en compagnie d'une pléiade de stars mondiales, puisées dans les répertoires les plus éloquents de la planète. On savourera avec volupté et allégresse les ensembles de haute notoriété qui nous viennent de tous bords…Un brassage de cultures et de civilisations qui enrichira assurément les rencontres conviviales avec une panoplie d'artistes locaux aux airs saisissants. Les musiques d'ici et d'ailleurs réchaufferont les cœurs, à travers cet enchevêtrement de mosaïque enchanteur où les sonorités unissent et cimentent à merveille. Un éventail somptueux qui tend les passerelles d'amour et d'acception entre les festivaliers euphoriques venus de tous bords et les vagues humaines prises d'enivrement et d'extase, pour une seule devise : la communion. Cette année encore, outre les vedettes de la chanson marocaine côtoyant leurs homologues amazighs, les grandes foules auront à admirer des stars de la chanson de l'Orient, tel Kadem Sahir et les sommités de la chanson universelle de tous les coins de la planète. Les trois espaces de la capitale du Souss, à savoir Al Amal, Théâtre de verdure et Bijouane, abriteront alors, fin juin, ce programmes diversifié et alléchant, au grand bonheur des populations de la métropole, de ses banlieues, mais également de toutes les parties du royaume.