L'Association marocaine de la Presse sportive (délégation de Fès-Boulemane) a organisé récemment une table ronde autour du thème «Quel rôle pour les conseils élus sans le développement du sport local : les contraintes présentes et les horizons en vue».Une initiative qui a donné l'occasion aux représentants des associations sportives et clubs invités de prendre la parole et d'exposer chacun en ce qui le concerne la nature de ses relations avec les conseils élus. Durant la réunion, le délégué de l'AMPS devait souhaiter la bienvenue à l'assistance avant de céder la parole au chef de la délégation de Valence (France), hôte du Moghreb de Fès dans le cadre d'échanges d'expériences sportives, lequel s'est déclaré enchanter de séjourner à Fès afin d'asseoir les bases d'un durable partenariat (notamment dans le domaine de la natation) entre les deux villes. Au programme, figuraient également les interventions des représentants du ministère de la Jeunesse et des sport, de la FRMF, du Conseil préfectoral et principalement du Conseil de la Ville de Fès à travers notre confrère Mohamed Mellouki qui est revenu sur les efforts déployés par la commission culture et sport de la mairie, les critères retenus par celle-ci pour soutenir ou accorder des subventions aux associations et clubs qui en font la demande, soulignant que tout le travail se déroule sur la base d'études des dossiers présentés. Mais on retiendra surtout l'idée d'aller vers la relance du Conseil régional du sport (mort-né en 1989) afin qu'il joue le rôle d'interlocuteur unique entre les clubs ou associations sportives et les conseils élus en tenant compte des dispositions prévues par la charte communale à ce sujet. Ceci dit, l'accent est à mettre sur le malaise ambiant concernant la fragilité des infrastructures sportives et de leur incapacité à répondre à de nombreuses attentes, notamment au niveau des disciplines collectives comme le basket-ball, le handball, ou le volleyball. Des interventions à ce propos ont mi en avant les difficultés d'accéder aux infrastructures opérationnelles, sachant qu'il faut payer pour en utiliser les installations. A part le football, qui bénéficie d'un intérêt remarqué, les autres sports se meurent pratiquement, comme la natation, le rugby, ou le cyclisme qui, un moment donné des années 70/802, faisaient de Fès une locomotive au plan national.