Dernière ligne droite pour le projet de loi organique relative à la Chambre des représentants. Jeudi, en début d'après-midi, selon des sources de l'Hémicycle, la commission de l'Intérieur, de la décentralisation et des infrastructures poursuivait l'examen de cette loi organique. Selon les mêmes sources, les différentes parties tentaient de trouver une formule de consensus pour adopter ce projet de loi qui a suscité de chauds débats ces derniers jours en raison de la divergence des points de vue des groupes parlementaires. Bien avant la reprise des travaux de cette commission jeudi, le groupe du parti de la justice et du développement (PJD) haussait le ton en se retirant de la rencontre. Une action de nature à exercer des pressions sur les autres parties, notamment le ministère de l'Intérieur. Selon les mêmes sources, le seuil, qui avait fait l'objet de vive polémique, serait maintenu à 4% à l'échelle nationale et 6% au niveau des circonscriptions locales. Au moment où nous mettions sous presse, les travaux de la commission de l'Intérieur, de la décentralisation et des infrastructures se poursuivaient encore à l'Hémicycle. Une fois, ledit projet adopté au niveau de cette commission, il sera soumis à l'examen des députés lors d'une séance plénière qui devait démarrer vers 16 heures le même jour. C'est dire que ce projet de loi organique relative à la Chambre des représentants serait adopté le même jour par les députés. Et la boucle sera donc bouclée au niveau de la première Chambre en attendant que ce projet atterrisse chez les conseillers pour que le circuit traditionnel soit fermé. Selon les mêmes sources, les concertations entre les différentes formations politiques et le ministère de l'Intérieur devaient se poursuivre pour arriver à un terrain d'entente pour tout ce qui reste de l'arsenal juridique devant régir les prochaines échéances législatives. La question du découpage électoral suscite encore des interrogations, surtout au niveau des grandes villes et des circonscriptions de deux sièges seulement. Après cette étape, les efforts des uns et des autres devraient s'orienter vers la lutte contre toutes les manœuvres de nature à dénaturer les prochaines élections législatives. Des pratiques, qu'on croyait bel et bien révolues, ont resurgi malheureusement dans certaines régions avant même la mise au point des textes juridiques. Ce qui a été mal perçu par les citoyens qui aspirent à un changement à l'ère de la nouvelle Constitution, validée le 1er juillet dernier par l'écrasante majorité du peuple marocain. C'est dire qu'au cas où les autorités compétentes n'interviennent pas avec la rigueur requise, les comportements et les manœuvres en question auraient des répercussions négatives sur la participation des citoyens à l'opération du vote. Et finalement, les mêmes phénomènes électoraux reprendraient le chemin de l'Hémicycle…