Comme au commencement, mardi où l'exposé sur « le PPS, histoire, identité et avenir » a attiré les foules, la deuxième soirée des portes ouvertes organisées par la section locale du Parti a connu un franc succès. En particulier parmi les femmes et les jeunes qui ont suivi avec intérêt et implication les idées développées par Youssef Blal, Youssef Makouri et Hicham Sadok sur «le PPS et la situation actuelle au Maroc». Espérée au vu des prémices de la séance du mardi, l'affluence qu'a connue celle du mercredi est néanmoins allée au delà des souhaits, et plus particulièrement par le nombre des jeunes qui y ont pris part malgré les chants des sirènes de la coupe que se disputaient les très télégéniques équipes espagnoles du Real et du Barça et qui s'échappaient à grands décibels d'un café- TV du voisinage. Dans une déclaration à Al Bayane, Jelloul Mikram, Premier secrétaire de la section régionale du Parti, a dit « que cette forte présence est la preuve que les jeunes s'intéressent à la politique et que tout ce qui a été dit concernant leur prétendue tiédeur vis-à-vis de la gestion des affaires publiques est exagéré. Cela montre également, a-t-il ajouté, la pertinence de semblables actions qui portent le Parti à aller vers les citoyens et à se mettre à leur écoute. Certes, précise t-il, le but est aussi de dire qui nous sommes, ce que nous faisons et ce que nous voulons pour notre patrie à tous, de dire l'avenir que nous lui souhaitons, et d'exposer les chemins que nous comptons emprunter pour tenter de le réaliser, mais, ce qui importe le plus, c'est de débattre avec nos concitoyens de leurs attentes et de leurs espoirs. Je pense sincèrement que réconcilier les masses avec la politique, c'est les raccommoder avec les partis et que cela impose à ces derniers de nouvelles obligations. Dans la perspective de ce retour à la normale et aux relations confiantes et constructives, il appartient nettement aux partis de faire les premiers pas. De cela le PPS a haute conscience qui multiplie les rencontres avec les citoyens pour discuter avec eux du passé, du présent et de l'avenir communs. Nous voulons échanger avec eux sur notre identité, sur notre situation actuelle et ce qu'il faut y changer pour nous assurer un meilleur avenir». Cet avenir, Youssef Blal en a une conception solidaire. Il a en effet estimé dans l'exposé qu'il a fait au cours de la soirée que les enjeux décisifs dont la période actuelle est porteuse imposent la restauration de la confiance entre les différents acteurs politiques et, en particulier, entre les partis et l'Etat, voire l'ensemble des institutions non élues. Car la prochaine majorité sera confrontée à de grands défis de gestion. Entre autres taches difficiles, a-t-il précisé, elle aura à ancrer dans les mœurs les nouvelles pratiques démocratiques et à gérer une situation économique particulièrement délicate. En prévision de ces enjeux, deux cas de figure : où la majorité des urnes dispose d'une assise confortable au Parlement et elle est alors assurée d'une marge de manœuvre qui lui permet d'aller de l'avant, ou elle est courte et ce sont les anciennes et honnies pratiques qui risquent de renaître de leurs cendres. L'heure est donc grave et l'histoire peut progresser comme elle peut rétrograder. Pour le mouvement de progrès reprenne, la Koutla doit se remettre en mouvement. Plus même, les partis progressistes doivent aller vers les autres mouvements avant-gardistes tels que le mouvement du 20 février. Ils doivent unir leurs forces pour impulser le démocratique, économique et social Les portes ouvertes organisées par la section régionale du PPS se poursuivent jusqu'au 22 août à la place d'Al Barid de Rabat.