Lors d'un panel organisé mercredi dans le cadre des Réunions du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, la ministre de la Transition Numérique et de la Réforme de l'Administration, Ghita Mezzour, a mis en avant la stratégie de numérisation des services publics au Maroc axée sur l'inclusion et l'établissement d'une relation de confiance entre les citoyens et l'administration. « Le nouveau modèle de développement du Maroc prône la numérisation de tous les services publics afin que les citoyens puissent y accéder de manière simple et transparente sans avoir à se rendre physiquement dans les administrations », a indiqué Mezzour qui intervenait lors d'un événement virtuel sous le thème: « La révolution numérique: Favoriser l'inclusion et une croissance résiliente ». Mettant en exergue le rôle majeur de la transformation numérique dans le développement socio-économique du Royaume, conformément à la vision éclairée de SM le Roi Mohammed VI, la ministre a relevé que le but de la stratégie de numérisation du Royaume est de favoriser une relation de confiance entre les citoyens et l'administration en général. Elle a ajouté que son département travaille étroitement avec différentes administrations pour les accompagner dans l'élaboration de leur vision digitale, simplifier leurs procédures et réussir une transition numérique qui place le citoyen au centre de son action. Mezzour a également souligné les avancées du Royaume en matière d'infrastructures des technologies de l'information et de la communication (TIC), indiquant que le Maroc figure dans le Top 3 des pays africains bénéficiant de la meilleure infrastructure TIC. Cet événement, auquel a participé notamment la Secrétaire d'Etat espagnole à la numérisation et à l'intelligence artificielle, Carme Artigas Brugal, et le ministre de l'Education et des Sciences de Mongolie, Enkh-Amgalan Luvsantseren, a porté sur l'apport des technologies numériques à la dynamique de croissance, la productivité, l'inclusion et la résilience. Selon la Banque mondiale, les économies en développement ont adopté des solutions numériques innovantes qui permettent la transformation économique et les placent sur la voie d'une croissance verte, résiliente et inclusive. Les investissements privés et publics dans les solutions numériques apportent des services essentiels aux plus pauvres, créent des emplois, renforcent les petites et moyennes entreprises, facilitent le commerce et les services et renforcent la résistance aux chocs. Les Réunions du printemps du FMI et de la Banque mondiale rassemblent du 18 au 24 avril dans la capitale fédérale américaine les ministres des finances et du développement, les directeurs des banques centrales, les dirigeants du secteur privé ainsi que des représentants d'organisations de la société civile, et des experts issus des milieux universitaires. Les débats portent sur les grands dossiers mondiaux : conjoncture économique mondiale, lutte contre la pauvreté, développement économique, efficacité de l'aide…