« Où les avez- vous mis ? » demandait l'enfant : Ahed Tamimi aux soldats Israéliens en s'interrogeant sur le sort des détenus palestiniens, il y a maintenant plus de cinq ans. Ces captifs de son village de Nabi Saleh, Ahed ne les a jamais oubliés, et ne s'est guerre arrêtée de demander après eux. Elle ne s'est arrêtée pas non plus de manifester, des années durant, pour réclamer la libération des détenus par les forces d'ordre Israiliennes, jusqu'au jour où elle a eu, elle aussi, le même destin. Il y a quelques années la jeune palestinienne avait crée une page personnelle sur Internet où elle s'est déclarée porte- parole de son peuple, en vue de transmettre son message et la justesse de sa cause, au monde entier. Actuellement, elle n'est pas uniquement une jeune belle fille aux yeux bleus et aux cheveux dorés, mais bel et bien une figure du militantisme qui a fait trembler la tranquillité d' Israël et, par la même, a tissé la curiosité des médias internationaux et a gagné la complicité des gens parfois même au sein d'Israël. En plein cœur d'Israël, des expressions écrites, anonymement et en hébreux, sur les mûrs de Tala bib, ont qualifié Ahed d'héroïne. D'autres ont déclaré ouvertement : « on t'aime Ahed Tamimi ». « Liberté pour Ahed Tamimi», est devenue une devise qui circule partout dans les médias, et à travers cette devise, c'est la cause palestinienne qui a réuissi de faire désormais la Une des journaux à l'échelle mondiale! D'innombrables articles ont été publiés et ont fait de Ahed, le symbole du combat palestinien contre le colonisateur et ses crimes. D'aucuns de ces articles ont remonté loin dans le temps pour établir ainsi un parallélisme entre Ahed et l'emblème du combat français contre l'occupation anglaise ; Jeanne D'arc. Une jeune fille française faisant partie d'un petit village reculé, qui s'est transformée en une figure emblématique de militance, durant cette guerre de cent ans qui a opposé les français et les anglais, il y a maintenant plus de six siècles. Malgré que Jeanne D'arc a été brulée vive par les anglais, l'Histoire a gardé son nom comme une grande militante qui fut capable de concrétiser des miracles. De la même façon, l'Histoire retracera également le nom de Ahed comme l'a fait aussi pour Anne Frank, qui nous a appris à travers son ouvrage : Le Journal de Anne Frank, qu'elle avait écrit dans les camps Nazis, que le militantisme est une infamie et un aveulissement dont le colonisateur ne réussit jamais à en défaire.