Le procès d'Ahed Tamimi, la jeune Palestinienne devenue une icône de l'engagement contre l'occupation israélienne, s'est ouvert mardi à huis clos devant un tribunal militaire israélien. Son procès, qui devait initialement commencer le 31 janvier, a été reporté plus d'une fois. La jeune fille âgée de 17 ans a été arrêtée en décembre dernier à la suite d'une vidéo relayée sur les réseaux sociaux. La vidéo la montre en train de frapper des soldats israéliens dans son village de Nabi Saleh, en Cisjordanie occupée, dans le contexte des protestations palestiniennes alors quasiment quotidiennes contre la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël. La mère d'Ahed Tamimi, Narimane, et sa cousine Nour apparaissent aussi dans la vidéo et doivent elles aussi être jugées. Mais seule Ahed Tamimi était présente mardi matin devant le tribunal militaire d'Ofer. Dès le début de l'audience dans une salle bondée, le juge a ordonné le départ des journalistes mais aussi des diplomates présents, autorisant seulement la petite famille à rester.