Le Maroc poursuit ses efforts visant à moderniser son arsenal militaire notamment à travers l'augmentation du nombre de ses avions militaires, indique plusieurs journaux espagnols. « El Espanol » vient, en effet, de révéler qu'en 2020, les dépenses militaires du Maroc ont augmenté de 30%. Grace à une bonne entente diplomatique avec les Etats-Unis, il a ainsi signé des contrats d'achat de 24 hélicoptères de type « Apache » ajoute le journal. « El Espanol » constate également que le Maroc négocie, depuis 2018 avec la Turquie, pour acheter plusieurs unités de l'hélicoptères T129. Des négociations qui ont mis du retard en raison des sanctions imposées par les Etats-Unis à la Turquie fin 2020 en raison de différends liés à l'achat par Ankara de missiles Russes. De son coté, le site du journal espagnol « La razon », ajoute que le Maroc négocie l'achat de 22 hélicoptères d'attaque turcs « ATAK », et l'acquisition de missiles et d'équipements électroniques. D'une longueur de plus de 14 mètres et d'une hauteur d'environ 4 mètres, « ATAK » peut voler et manœuvrer de manière efficace à haute altitude et dans les climats et les zones géographiques les plus difficiles. Il peut également voler 3 heures en continue avec du carburant standard et parcourir une distance de 519 kilomètres, selon la chaine de télévision « TRT Arabic ». Cet hélicoptère performant est capable d'emporter 8 missiles antichar de longue portée de type « Al Romh », 12 missiles guidés « Jeret », ainsi que 4 missiles (air-air) « Stinger ». Il peut emporter 76 obus et être armé d'un canon mitrailleuse de 20 mm. Selon « El Espanol » le Maroc avait déjà acheté 12 unités du drone turc « Bayraktar TB2 », doté d'une technologie des plus avancés. Un achat qui s'inscrit dans le cadre d'un plan visant à placer au moins 3 de ces drones sur la base militaire de « Mont Arut » (Nador), à seulement 30 kilomètres de Melilla. Les « Bayraktar TB2 » sont des avions de combat d'attitude de croisière moyenne et de longue autonomie. Il peut également être équiper de capteurs pour des « missions de renseignement, de surveillance et de reconnaissance ». Pour ce faire, il dispose d'un système de transmission d'images en temps réel développé par le constructeur turc ainsi que d'autres technologies de navigation indépendantes lui permettant de décoller et d'atterrir sans intervention humaine.