L'activité économique devrait progresser de 7,2% au cours du troisième trimestre 2021, en variation annuelle, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP). « Compte tenu d'une hausse de 19,1% de la valeur ajoutée agricole et d'un accroissement de 5,4% des secteurs hors agriculture, l'activité économique progresserait de 7,2% au troisième trimestre 2021, au lieu d'une contraction de -6,7% au même trimestre de l'année précédente », indique le HCP qui vient de rendre public son point de conjoncture du T2-2021 et perspectives pour le T3-2021. La valeur ajoutée hors agriculture afficherait un accroissement de 5,4%, au troisième trimestre 2021, en glissement annuel, fait savoir la même source, ajoutant que dans le secteur tertiaire, l'activité poursuivrait son amélioration dans les services marchands notamment de commerce, de transport et de la restauration. Dans l'ensemble, le secteur tertiaire contribuerait pour +2,9 points à l'évolution du PIB, au lieu de +1,1 point pour le secondaire. Dans le même sillage, les activités industrielles, d'électricité et de construction poursuivraient leur raffermissement amorcé au début de l'année. En revanche, la croissance de l'activité minière ralentirait, s'établissant à +1,6%, en rythme annuel, au lieu de +4,2% une année auparavant. Le HCP estime également que la valeur ajoutée agricole croitrait de 19,1%, en variation annuelle, portant sa contribution à la croissance économique globale à 2,1 points. L'évolution de la production végétale resterait soutenue, mais la forte progression de la production animale, enregistrée au deuxième trimestre 2021, s'amortirait progressivement au troisième trimestre, avec la dissipation progressive de l'effet de l'ajustement de base lié au confinement sanitaire qui était opéré au deuxième trimestre de 2020. Pour sa part, la demande intérieure nationale poursuivrait son redressement pour le troisième trimestre successif, portée par la hausse des dépenses des ménages, dans un contexte de raffermissement des achats de biens alimentaires et manufacturés et d'un accroissement des dépenses de restauration, des services de loisirs et de transport. Les dépenses publiques resteraient relativement dynamiques, situant la hausse de la consommation publique à 4,3%.